Examen de la modélisation de la perte de phosphore du champ au bassin versant

Citation

Wang, Z., Zhang, T., Tan, C.S., Qi, Z. (2020). Modeling of phosphorus loss from field to watershed: A review, 49(5), 1203-1224. http://dx.doi.org/10.1002/jeq2.20109

Résumé en langage clair

Les pertes de phosphore (P) de sources diffuses dans les ressources en eau de surface par ruissellement et drainage par canalisations jouent un rôle important dans l’eutrophisation. Par conséquent, le nombre d’études portant sur la modélisation des pertes de P agricoles, les incertitudes de ces modèles et les pratiques de gestion exemplaires (PGE) appuyées par la modélisation de scénarios hypothétiques de réduction des pertes de P a considérablement augmenté dans le monde. De nombreuses améliorations ont été apportées à ces modèles : bassins de P distincts dans le fumier, zones sources variables permettant de déterminer les zones sources critiques de pertes de P, analyse des incertitudes liées à la modélisation et compréhension du P existant. Cependant, plusieurs éléments manquent toujours ou n’ont pas encore été suffisamment étudiées : l’intégration de l’écoulement préférentiel aux modèles, la modification des processus de sorption-désorption du P compte tenu des données de recherche récentes (p. ex., fonctions de pédotransfert pour le P labile, actif ou stable, ainsi que les coefficients de sorption du P), la paramétrisation des PGE et les problèmes de mise à l'échelle, ainsi que les interactions entre les parties prenantes et les scientifiques et entre les expérimentateurs et les modélisateurs. L’exactitude de la modélisation des pertes de P peut être améliorée (a) en incorporant des processus dynamiques de sorption–désorption de P et de nouveaux sous-programmes de P pour la perte directe de P par le fumier, les engrais et les déjections, (b) en modélisant l’écoulement préférentiel, la connectivité entre le champ et les plans d’eau adjacents ainsi que les processus de P dans les cours d’eau, (c) en ajoutant une évaluation de l’incertitude du modèle, (d) en intégrant de modèles de terrain et de bassin versant pour l’étalonnage des PGE et en mettant à l’échelle les résultats de terrain jusqu'à des régions plus vastes, et (e) en créant une interaction globale entre les parties prenantes, les expérimentateurs et les modélisateurs.

Résumé

© 2020 Les auteurs. Journal of Environmental Quality publié par Wiley Periodicals LLC au nom de l’American Society of Agronomy, de la Crop Science Society of America et de la Soil Science Society of America. Les pertes de phosphore (P) provenant de sources diffuses dans les ressources en eau de surface par le ruissellement et le drainage par canalisations jouent un rôle important dans l'eutrophisation. Par conséquent, le nombre d’études portant sur la modélisation des pertes de P agricoles, les incertitudes de ces modèles et les pratiques de gestion exemplaires (PGE) appuyées par la modélisation de scénarios hypothétiques de réduction des pertes de P a considérablement augmenté dans le monde. De nombreuses améliorations ont été apportées à ces modèles : bassins de P distincts dans le fumier, zones sources variables permettant de déterminer les zones sources critiques de pertes de P, analyse des incertitudes liées à la modélisation et compréhension du P existant. Cependant, plusieurs éléments manquent toujours ou n’ont pas encore été suffisamment étudiés : l’intégration de l’écoulement préférentiel aux modèles, la modification des processus de sorption-désorption du P compte tenu des données de recherche récentes (p. ex., fonctions de pédotransfert pour le P labile, actif ou stable, ainsi que les coefficients de sorption du P), la paramétrisation des PGE et les problèmes de mise à l'échelle, ainsi que les interactions entre les parties prenantes et les scientifiques et entre les expérimentateurs et les modélisateurs. L’exactitude de la modélisation des pertes de P peut être améliorée (a) en incorporant des processus dynamiques de sorption–désorption de P et de nouveaux sous-programmes de P pour la perte directe de P par le fumier, les engrais et les déjections, (b) en modélisant l’écoulement préférentiel, la connectivité entre le champ et les plans d’eau adjacents ainsi que les processus de P dans les cours d’eau, (c) en ajoutant une évaluation de l’incertitude du modèle, (d) en intégrant de modèles de terrain et de bassin versant pour l’étalonnage des PGE et en mettant à l’échelle les résultats de terrain jusqu'à des régions plus vastes, et (e) en créant une interaction globale entre les parties prenantes, les expérimentateurs et les modélisateurs.

Date de publication

2020-09-01