Evaluation of an antigen capture ELISA for the early diagnosis of Hypoderma lineatum in cattle under field conditions

Citation

Panadero, R., Vázquez, L., Colwell, D.D., López, C., Dacal, V., Morrondo, P., et Díez-Baños, P. (2007). « Evaluation of an antigen capture ELISA for the early diagnosis of Hypoderma lineatum in cattle under field conditions. », Veterinary Parasitology, 147(3-4), p. 297-302. doi : 10.1016/j.vetpar.2007.04.004

Résumé

Une méthode de capture des antigènes ou ELISA sandwich (sELISA) a été évaluée pour la détection de l’hypoderme rayé chez les bovins dans des conditions naturelles dans le nord de l’Espagne. La cinétique de l’hypodermine C (HyC) circulante et des anticorps spécifiques au cours de l’infestation naturelle a été mesurée dans un groupe de 10 veaux frisons. En outre, des échantillons d’œsophage et de sang ont été prélevés chez 105 vaches à l’abattoir afin de comparer trois méthodes de détection de l’hypoderme rayé : ELISA sandwich pour la détection de l’antigène HyC (sELISA), ELISA indirect pour la détection des anticorps anti HyC (iELISA) et la détection des premiers stades larvaires (L1) dans l’œsophage. Chez les bovins infestés naturellement, l’HyC était présente dans la circulation à de faibles concentrations au début et à la fin de l’infestation. Toutefois, durant la phase intermédiaire, qui coïncide avec la présence de L1 dans l’œsophage, nous avons observé deux pics de concentration accrue d’HyC. Les titres d’anticorps spécifiques ont crû progressivement jusqu’à la première apparition de larves dans des varrons sur le dos des animaux. Il n’existait aucune corrélation entre les concentrations d’antigènes ou les titres d’anticorps et le nombre de varrons sur le dos. La prévalence des premiers stades larvaires dans l’œsophage des vaches abattues s’élevait à 21,9 % (23/105). Le pourcentage de veaux qui étaient positifs pour l’antigène circulant était légèrement plus élevé (24,8 %), indiquant que la destruction des larves migratrices était récente chez certains animaux. Il n’y avait pas cependant de corrélation entre le nombre de L1 et les concentrations d’HyC. Avec la méthode iELISA, 79 % des animaux étaient positifs pour l’hypoderme, ce qui signifie qu’un pourcentage élevé de ces animaux avaient été exposés au parasite mais que l’infestation actuelle n’était pas apparente. La méthode sELISA est un bon outil pour suivre le développement des larves chez l’hôte; mais l’élévation épisodique des concentrations d’HyC limite l’utilité de ce test pour le diagnostic précoce de l’hypodermose dans des conditions naturelles. (c) 2007 Elsevier B.V. Tous droits réservés.

Date de publication

2007-07-20