Epigenetics serves Genetics: Fusarium Head Blight (FHB) Resistance in Elite Wheat Germplasm.

Citation

Haber, S.M., Gilbert, J., Seifers, D.L., et Comeau, A. (2011). « Epigenetics serves Genetics: Fusarium Head Blight (FHB) Resistance in Elite Wheat Germplasm. », The Americas Journal of Plant Science and Biotechnology, 5(2), p. 95.

Résumé

Les approches actuelles d’introgression génique n’ont permis que de modestes progrès dans la mise au point de cultivars de blé canadiens ayant une forte résistance à la fusariose de l’épi. Nous avons réexaminé les comparaisons d’induction génique visant des lignées quasi isogéniques de ‘Sumai3’, source bien établie de résistance à la fusariose de l’épi, dont certaines étaient résistantes et d’autres sensibles à la maladie. D’après cette analyse, il nous a semblé que la résistance était conditionnée par l’expression d’allèles déjà présents à la fois chez les lignées résistantes et chez les lignées sensibles. Nous avons donc eu recours à une autre approche, en modifiant l’expression d’allèles déjà présents plutôt que d’en introduire de nouveaux par introgression. Cette approche visait à préserver les caractères utiles accumulés au fil du temps par les sélectionneurs tout en modifiant ceux que nous cherchions à améliorer. En commençant avec une seule graine du cultivar de blé canadien dihaploïde ‘McKenzie’, nous avons inoculé le virus de la mosaïque striée du blé (WSMV) à chacune des générations suivantes obtenues par autofécondation. Les plantes sont ainsi devenues résistantes au WSMV et, avec des cycles répétés de sélection, la résistance s’est fixée génétiquement. Certaines des lignées présentaient même une résistance accrue à la fusariose de l’épi, laquelle s’est avérée stable au cours des trois années de l’expérience. Nous avons aussi constaté, dans une famille de lignées, une résistance accrue à la tache foliaire, même si celle-ci n’avait pas été spécifiquement sélectionnée, ce qui fait ressortir la polyvalence d’une telle approche pour l’amélioration des plantes cultivées. Dans un essai agronomique préliminaire fait en l’absence délibérée de pression de maladie, la lignée possédant la meilleure combinaison apparente de nouveaux caractères a été confirmée à cet égard puisqu’elle a égalé, voire surpassé la lignée parentale ‘McKenzie’ quant aux paramètres définissant la classe du cultivar. À titre provisoire, nous avons nommé cette lignée « Hume », en l’honneur du philosophe écossais qui a préparé le terrain pour la réflexion sur l’évolution.

Date de publication

2011-12-31