Encapsulation of microbial phytase: Effects on phosphorus bioavailability in rainbow trout (Oncorhynchus mykiss)

Citation

Vandenberg, G.W., Scott, S.L., Sarker, P.K., Dallaire, V., et de la Noüe, J. (2011). « Encapsulation of microbial phytase: effects on phosphorus bioavailability in rainbow trout (Oncorhynchus mykiss). », Animal Feed Science and Technology, 169(3-4), p. 230-243. doi : 10.1016/j.anifeedsci.2011.07.001

Résumé

La présente étude visait à examiner les effets de l’ajout de phytase microbienne à des rations à base de protéines végétales pour truites arc‑en‑ciel (Oncorhynchus mykiss). Nous avons donc établi une ration minimale à base de protéines végétales, isoazotée, isolipidique et isocalorique par rapport à une ration témoin riche en nutriments à base de farine de poisson (ration de démarrage pour salmonidés; ministère des Richesses naturelles de l’Ontario [MRN], University of Guelph). Nous avons ensuite ajouté 3000 FTU de phytase microbienne kg‑1, sous forme libre ou dans des microcapsules de chitosane-alginate, à la ration minimale à base de protéines végétales. Un second groupe témoin a reçu la ration minimale à base de protéines végétales supplémentée de phosphate monosodique en quantité conforme aux exigences du NRC. Les coefficients de digestibilité apparente (CDA) ont été déterminés pour les substances suivantes : matière sèche, énergie, protéines, cendres, P, Ca, Mg, Mn, Cu, Zn et Fe. Les rations susmentionnées ont été fournies à trois bassins de truites arc‑en‑ciel durant 56 jours, et nous avons évalué la croissance et l’indice de conversion alimentaire toutes les deux semaines. Nous avons également échantillonné les poissons au début de l’étude puis aux 28 jours afin de déterminer la composition de la carcasse totale, ainsi que la concentration de P inorganique dans le sang et les tissus. Nous avons mesuré l’activité des enzymes protéolytiques de l’intestin aux jours 0, 4 et 28. La ration témoin à base de farine de poisson a fait augmenter (P<0,001) le CDA de nombreux macronutriments et micronutriments, le taux de croissance, l’indice de conversion alimentaire ainsi que les concentrations de cendres et de P dans les tissus par rapport à la ration minimale à base de protéines végétales. Cependant, l’ajout de phytase microbienne à la ration minimale à base de protéines végétales a amélioré (P<0,001) le CDA pour l’énergie, les protéines (P<0,05), les cendres, le P ainsi que de nombreux macronutriments et micronutriments. Il a également fait augmenter la croissance, l’indice de conversion alimentaire, la concentration de cendres et de P dans les tissus ainsi que la rétention de P (P<0,001) et de N (P<0,05). Au cours des 28 derniers jours de l’expérience, les valeurs de ces paramètres s’approchaient de celles obtenues avec la ration témoin à base de farine de poisson. Durant cette période, l’ajout de phytase microbienne a fait diminuer l’excrétion de P total, solide et dissous (P<0,05) par rapport aux autres traitements. L’ajout de phytase n’a eu aucun effet (P<0,05) sur l’activité des enzymes protéolytiques. L’encapsulation de la phytase microbienne avait tendance (P<0,10) à en réduire la capacité à libérer du P. Nos données semblent indiquer que la phytase microbienne peut effectivement augmenter la digestibilité apparente et la biodisponibilité de plusieurs nutriments dans des rations à base de protéines végétales pour truites arc‑en‑ciel, ce qui entraîne une amélioration de la performance de croissance et de la minéralisation des tissus. L’encapsulation de la phytase réduit cet effet, probablement en raison d’interactions réduites entre l’enzyme et le P du phytate alimentaire.

Date de publication

2011-11-03