Émissions de CO<inf>2</inf> du sol et bilan de carbone d’un système de double culture blé/maïs en réponse au travail du sol et à la gestion des résidus dans la plaine du nord de la Chine
Citation
Wu, L.F., Li, B.B., Qin, Y., Gregorich, E. (2017). Soil CO2 emission and carbon budget of a wheat/maize annual double-cropped system in response to tillage and residue management in the North China Plain. International Journal of Agricultural Sustainability, [online] 15(3), 253-263. http://dx.doi.org/10.1080/14735903.2017.1288518
Résumé en langage clair
La présente étude visait à examiner les effets du travail du sol et de la gestion des résidus de culture sur les émissions de CO2 du sol et le bilan de carbone dans les systèmes de double culture. Avec la double culture, une plus grande quantité de carbone pénètre dans le sol, ce qui a une incidence sur l’activité microbienne et la décomposition des résidus. Dans le cas du système de double culture blé/maïs, le stockage du carbone dans le sol était supérieur quand les résidus de culture étaient laissés au champ que lorsqu'ils étaient éliminés, dans le cas des systèmes avec travail du sol classique et des systèmes sans travail du sol; la culture sans travail du sol avec retour des résidus a aussi produit les plus faibles émissions de CO2.
Résumé
© 2017 Informa UK Limited, opérant sous le nom de Taylor & Francis Group. Nous avons réalisé une expérience au champ pour étudier les effets du travail du sol et de la gestion des résidus de culture sur les émissions de CO2 du sol et le bilan de carbone dans un système de double culture blé (Triticum aestivum L.)/maïs (Zea mays L.) dans la plaine du nord de la Chine (NCP). L'expérience comportait quatre traitements : travail du sol avec rétention des résidus de culture (CT+), travail du sol avec enlèvement des résidus de culture (CT−), culture sans travail du sol avec rétention des résidus de culture (NT+) et culture sans travail du sol avec enlèvement des résidus de culture (NT−). Les flux quotidiens de CO2 dans le sol changeaient avec le stade de croissance des cultures et atteignaient leur maximum durant la période de croissance la plus vigoureuse, et les flux durant la saison étaient plus élevés dans le cas du maïs que dans celui du blé. Comparativement aux sols labourés, les émissions cumulatives de CO2 étaient significativement plus faibles dans le cas des traitements sans travail du sol. Les émissions cumulatives de CO2 les plus importantes ont été enregistrées pour le traitement CT+ (65 g CO2-C m−2 an−1), et les plus faibles, pour le traitement NT+ (39 g CO2-C m−2 an−1). Après 5 ans d’expérience, la séquestration du carbone organique dans le sol (COS) était plus importante pour les traitements avec rétention des résidus de culture (TC+ et NT+) que pour les traitements avec enlèvement des résidus de culture (CT− et NT−). La teneur maximale en COS a été obtenue avec le traitement NT+ (5940 g C m −2) alors que la teneur minimale était associée au traitement CT− (3635 g C m−2). Le traitement NT+ pourrait donc contribuer à atténuer les émissions de CO2 dans le système de double culture blé/maïs de la région.