Effects of three novel resistant black raspberry selections on Amphorophora agathonica feeding behavior and performance

Citation

Lightle, D.M., Dossett, M.P., Ebert, T., Finn, C.E., Martin, R.R., et Lee, J.C. (2015). « Effects of three novel resistant black raspberry selections on Amphorophora agathonica feeding behavior and performance. », Arthropod-Plant Interactions, 9(5), p. 487-496. doi : 10.1007/s11829-015-9390-z

Résumé

L’exploitation de la résistance des plantes hôtes pour lutter contre les insectes ravageurs constitue pour les producteurs une approche à la fois pratique et efficace par rapport au coût. Récemment, trois nouvelles sources de résistance au grand puceron vert du framboisier (Amphorophora agathonica) ont été découvertes chez le framboisier noir (Rubus occidentalis; sélections ORUS 3778-1, ORUS 3817-1 et ORUS 4109-1). Nous avons étudié les étapes de l’acceptation de la plante hôte par le puceron – attraction exercée par la plante hôte, parturition (dépôt des larves), survie des larves et comportement alimentaire des adultes – en ayant recours à l’électropénétrographie (EPG) pour identifier les tissus conférant une résistance à la plante. Les pucerons ont été plus attirés par le cultivar sensible ‘Munger’ (témoin) que par les sélections résistantes. Les femelles ont déposé des larves sur les sélections résistantes, mais en moins grand nombre que sur le cultivar témoin sensible. Les larves ont en moyenne survécu seulement 3,3 à 3,6 jours sur les sélections résistantes, tandis que 94 % des larves déposées sur le cultivar ‘Munger’ étaient encore vivantes 11 jours plus tard. Des différences liées au comportement alimentaire ont été relevées entre les pucerons exposés au cultivar sensible et ceux exposés aux trois sélections résistantes, mais aucune différence de cet ordre n’a été notée parmi ce dernier groupe. Les tissus responsables de la résistance semblent être le mésophylle et les éléments de tubes criblés du phloème. La capacité de salivation des pucerons était réduite dans les éléments de tubes criblés du phloème des sélections résistantes, et seulement un puceron est parvenu à ingérer un repas avec succès à partir du phloème de chacune des sélections ORUS 3778-1 et ORUS 4109-1. Comme le comportement alimentaire du puceron A. agathonica n’a pas varié d’une sélection résistante à l’autre, il convient d’obtenir une confirmation indépendante que la résistance est conférée par des gènes uniques avant de cumuler ces sources ensemble.

Date de publication

2015-10-14