Effects of stocking rate on the variability of peak standing crop in a desert steppe of Eurasia Grassland

Citation

Wang, Z.W., Jiao, S., Han, G.D., Zhao, M.G., Ding, H., Zhang, X., Wang, X., Ayers, E.L., Willms, W.D., Havsatad, K., Lata, A.L., et Liu, Y. (2014). « Effects of stocking rate on the variability of peak standing crop in a desert steppe of Eurasia Grassland. », Environmental Management, 53(2), p. 266-273. doi : 10.1007/s00267-013-0186-6

Résumé

Les bonnes pratiques de gestion du pâturage peuvent occasionner des effets compensatoires correspondants sur la production des communautés végétales, ce qui peut réduire la variabilité interannuelle de la productivité dans certains écosystèmes des prairies. Toutefois, nous ignorons toujours de quelle façon la paissance influe sur les attributs des communautés végétales et sur la variabilité de la biomasse. Nous avons examiné les effets de la paissance des moutons selon quatre régimes de chargement (parcelle témoin, 0 mouton ha−1 mois−1; chargement léger [CLr], 0,15 mouton ha−1 mois−1; chargement modéré [CM], 0,30 mouton ha−1 mois−1; chargement lourd [CLd], 0,45 mouton ha−1 mois−1) sur la biomasse à l’échelon de la communauté, partitionnée selon l’espèce et le groupe fonctionnel, dans la steppe désertique de Mongolie intérieure, en Chine. Les régimes de chargement ont été organisés selon un plan expérimental en blocs complètement aléatoire sur une période de 9 ans. La biomasse a été mesurée chaque mois d'août, de 2004 à 2012. La biomasse maximale a diminué (P < 0,05) avec l’augmentation du taux de chargement; la biomasse maximale dans le régime de CLd a diminué de 40 % comparativement à la parcelle témoin. Les précipitations enregistrées de mai à juillet ont expliqué au moins 76 % de la variation de la biomasse maximale. Les régimes de CM et de CLd ont entraîné une diminution (P < 0,05) des plantes herbacées non graminoïdes pérennes et des espèces arbustives et semi-arbustives et une augmentation (P < 0,05) des graminées cespiteuses pérennes comparativement à la parcelle témoin. Les coefficients de variation à l’échelon du groupe fonctionnel végétal et de l’espèce dans les régimes de CLr et de CM étaient inférieurs (P < 0,05) comparativement à la parcelle témoin et aux régimes de CLd. Les variabilités de la biomasse maximale des communautés de la parcelle témoin et à régime de CLd étaient les plus importantes, ce qui semble indiquer que les régimes de CLr et de CM sont associés à une plus grande stabilité écosystémique.

Date de publication

2014-02-01