Effects of manipulating the nitric oxide/cyclic GMP pathway on bovine oocyte meiotic resumption in vitro

Citation

Bilodeau-Goeseels, S. (2007). « Effects of manipulating the nitric oxide/cyclic GMP pathway on bovine oocyte meiotic resumption in vitro. », Theriogenology, 68(5), p. 693-701. doi : 10.1016/j.theriogenology.2007.05.063

Résumé

L’objectif de la présente étude était d’examiner les effets de la manipulation de la voie monoxyde d’azote/guanosine monophosphate cyclique (NO/cGMP) sur la maturation nucléaire des ovocytes bovins in vitro. Des ovocytes enclos dans leur cumulus (CEO) ont été récupérés d’ovaires d’animaux envoyés à l’abattoir et cultivés dans M199+FCS pendant 7 ou 21 heures en présence de diverses molécules agissant sur la voie NO/cGMP, puis ont été fixés et colorés pour une évaluation du stade de maturation nucléaire. Les concentrations de GMP cyclique ont également été mesurées dans les complexes cumulus ovocytes après trois et six heures d’incubation en culture. L’inhibiteur de l’iNOS, l’aminoguanidine (AG, 10 et 50 mM) et le nitroprussiate sodique donneur de NO (SNP, 100 et 500 mu M) ont inhibé significativement la GVBD après sept heures d’incubation en culture. Une plus faible concentration de SNP (0,01 mu M) a cependant stimulé la GVBD. Les effets inhibiteurs de l’AG et du SNP étaient réversibles, ce qui indique qu’ils n’exerçaient pas d’effets toxiques. Bien que le SNP (500 mu M) ait augmenté les concentrations de cGMP dans les complexes cumulus ovocytes après trois heures en culture, l’inhibiteur de la guanylate cyclase soluble (ODQ) et l’inhibiteur KT5823 de la protéine kinase G (PKG) n’ont pas inversé l’effet inhibiteur du SNP sur la méiose, ce qui indique que le SNP n’inhibe pas la méiose par la voie cGMP/PKG. Un analogue de la cGMP (8 bromo cGMP de 0,5, 1, 3, et 6 mM) de même que l’activation de la guanylate cyclase avec la protoporphyrine IX ou le peptide natriurétique auriculaire, ou l’inhibition de l’enzyme avec l’ODQ, n’ont pas non plus exercé d’effet significatif sur la GVBD après sept heures d’incubation en culture, confirmant l’idée que les effets de l’AG et du SNP n’étaient pas dus à une interaction des concentrations de cGMP. Le peptide natriurétique auriculaire, la protoporphyrine IX et le SNP (500 mu M) ont accru les concentrations de cGMP après trois heures mais non après six heures en culture. En conclusion, les guanylates cyclases sous forme soluble et particulaire pourraient être activées dans les complexes cumulus ovocytes bovins, mais l’accumulation de cGMP n’était probablement pas responsable des effets du NO sur la méiose.

Date de publication

2007-09-15