Effects of dose and route of administration of genistein on isoflavone concentrations in post-weaned and gestating sows

Citation

Farmer, C., Robertson, P., et Gilani, G.S. (2013). « Effects of dose and route of administration of genistein on isoflavone concentrations in post-weaned and gestating sows. », Animal, 7(6), p. 983-989. doi : 10.1017/S1751731113000037

Résumé

Les phytoœstrogènes pourraient se révéler utiles dans les productions porcines en raison des similarités fonctionnelle et structurale entre ces substances végétales et l’estradiol. Dans cette étude, nous avons comparé différentes doses et voies d’administration d’un phytoœstrogène, la génistéine, chez des truies d’états physiologiques différents, au moyen des concentrations sanguines d’isoflavones, d’estradiol et d’IGF-I. Dans la première expérience, 65 truies sevrées ont été réparties en cinq groupes égaux au jour 3, 4 ou 5 de leur premier ou de leur deuxième cycle œstral : 1) témoins (TEM); 2) 1 g de génistéine par voie orale chaque jour (OR1); 3) 2 g de génistéine par voie orale chaque jour (OR2); 4) deux injections i.m. quotidiennes de 200 mg de génistéine (IM400); et 5) deux injections i.m. quotidiennes de 400 mg de génistéine (IM800). Le traitement a duré 10 jours. Dans la deuxième expérience, au 90e jour de la gestation, 10 truies ont été réparties en deux groupes égaux, soit les truies témoins (TEM) et celles recevant 2 g de génistéine par jour, pendant 10 jours (OR2). Dans les deux expériences, des échantillons de sang ont été prélevés de la veine jugulaire au jour 1 (c’est-à-dire avant le début du traitement) et aux jours 5 et 10, à 7 h 30. Dans la première expérience, un échantillon de sang a également été prélevé à 17 h 30 au jour 10 chez les truies des groupes TEM, IM400 et IM800 : aux jours 5 et 10, les concentrations de génistéine sanguine étaient plus élevées chez les truies des groupes OR2, IM400 et IM800 que chez celles des groupes TEM et OR1 (P < 0,01). Chez les truies recevant chaque jour une ration additionnée de 2 g de génistéine, les concentrations sanguines de génistéine étaient semblables à celles observées chez les truies recevant deux injections i.m. quotidiennes de 200 mg de génistéine. Au jour 10, toutes les isoflavones, sauf celle de l’équol qui n’était pas décelable, ont atteint des concentrations plus élevées à la fin de la journée qu’au début (P < 0,01). Dans la deuxième expérience, les concentrations de génistéine étaient plus élevées chez les truies du groupe OR2 que chez celles du groupe TEM, aux jours 5 et 10 (P ≤ 0,05). Chez les truies des groupes OR2 (truies sevrées et truies gravides), il n’y avait pas de différence de réaction attribuable à l’état physiologique (P > 0,1). Les concentrations d’œstradiol et d’IGF‑I n’ont pas été modifiées par les traitements (P > 0,1). L’administration de génistéine per os ou par injection i.m. a entraîné une augmentation de la concentration de génistéine sanguine chez les truies dès le cinquième jour du traitement. La réponse aux injections i.m. de génistéine chez les truies sevrées et chez celles en fin de gestation était semblable, mais les concentrations d’œstradiol étaient différentes. Cette augmentation de la concentration sanguine de génistéine est une réponse spécifique, puisque les concentrations d’œstradiol, d’IGF‑I et des isoflavones autres que la génistéine n’ont pas changé avec les traitements.

Date de publication

2013-06-01

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