Effect of premilking stimulation and milking frequency on milking-induced prolactin release in lactating dairy cows

Citation

Lacasse, P. et Ollier, S. (2014). « Effect of premilking stimulation and milking frequency on milking-induced prolactin release in lactating dairy cows. », Domestic Animal Endocrinology, 47(1), p. 47-54. doi : 10.1016/j.domaniend.2013.11.007

Résumé

Nous avons réalisé quatre expériences pour étudier les facteurs influant sur la sécrétion de prolactine (PRL) à la traite. Dans chaque expérience, nous avons eu recours à 9 vaches en milieu de lactation suivant un plan en carré latin 3 × 3. Dans l’expérience no 1, nous avons évalué l’effet d’une stimulation prétraite. Nous avons fixé l’unité de traite après 0, 20 ou 120 s de stimulation manuelle. Nous avons prélevé des échantillons de sang 20 min avant jusqu’à 60 min après la fixation de l’unité de traite. La valeur maximale et la sécrétion totale de PRL (aire sous la courbe) n’ont pas été modifiées par les traitements, mais la stimulation de 120 s a activé la sécrétion de PRL. La stimulation (20 ou 120 s) a accru la valeur maximale de β‑endorphine (p = 0,02), mais aucune corrélation n’a été observée entre l’ampleur de la sécrétion de PRL et celle de la sécrétion de β‑endorphine. Dans l’expérience no 2, nous avons évalué l’effet de la fréquence des traites. Nous avons trait les vaches 2 fois, à 7 h et 19 h; 3 fois, à 7 h, 13 h et 19 h; ou 7 fois, à 7 h, 9 h, 11 h, 13 h, 15 h, 17 h et 19 h. La quantité de PRL sécrétée à la traite de 19 h a diminué avec l’augmentation du nombre de traites (p < 0,01), et les valeurs maximales étaient plus basses chez les vaches traites 7 fois que chez celles traites 2 ou 3 fois (p < 0,05). La sécrétion de β‑endorphine n’a pas été modifiée par la fréquence des traites et n’a pas présenté de corrélation avec l’ampleur de la sécrétion de PRL. Dans l’expérience no 3, nous avons évalué l’effet de la stimulation manuelle entre les traites sur la sécrétion de PRL induite par la traite. Les vaches ont été soumises à 0 stimulation; à 5 stimulations (5 min chacune), à 9 h, 11 h, 13 h, 15 h et 17 h; ou à 1 stimulation à 17 h. La stimulation manuelle a réduit (p < 0,5) la quantité de PRL sécrétée et la concentration maximale de PRL à la traite de 19 h, mais aucune différence n’a été constatée entre les vaches stimulées 1 fois et celles stimulées 5 fois. La stimulation manuelle n’a pas influé sur la quantité de cortisol sécrétée, mais a affaibli l’éjection du lait. Dans l’expérience no 4, nous avons évalué l’effet de la fréquence des traites sur la sécrétion de PRL induite par la stimulation manuelle. Nous avons trait les vaches à 7 h seulement; à 7 h, 9 h, 11 h, 13 h, 15 h et 17 h; ou à 7 h et 17 h. Toutes les vaches ont été soumises à une stimulation manuelle à 19 h. La traite aux 2 h ou une seule fois, 2 h avant la stimulation manuelle, a réduit la quantité de PRL sécrétée et la concentration maximale de PRL, mais n’a pas influé sur la sécrétion du cortisol. En conclusion, la durée de la stimulation prétraite n’a pas d’effet significatif sur la sécrétion de PRL induite par la traite, mais la fréquence accrue des traites réduit la quantité de PRL sécrétée à la traite. Cet effet n’est pas dû au nombre de traites ou à la quantité de lait récoltée durant la traite, mais au temps écoulé depuis la traite précédente.

Date de publication

2014-04-01

Profils d'auteurs