Effect of nutrient and water management on nutrition and growth of young ‘Cristalina’ and ‘Skeena’ sweet cherry on gisela 6 rootstock.

Nous avons surveillé la croissance et la nutrition des cerises douces ‘Cristalina’ et ‘Skeena’ sur le porte-greffe nanifiant Gisela 6 au cours des trois premières saisons de végétation selon un plan aléatoire à parcelles subdivisées et répétitions pour vérifier les effets de la fréquence d’irrigation (à partir de la deuxième année) ainsi que de différentes stratégies de gestion du sol. Nous avons comparé la fréquence d’irrigation (faible et élevée) des parcelles principales en appliquant les mêmes quantités d’eau (déterminées par la mesure de l’évapotranspiration à l’atmomètre) quatre fois par jour, pour la fréquence élevée d’irrigation, ou tous les deux jours, pour la fréquence faible d’irrigation. Quant au travail du sol des sous-parcelles, nous avons comparé l’utilisation d’un paillis de déchets ligneux ou la fertigation annuelle en phosphore (P) après la floraison à des traitements témoins dans lesquels les plantes recevaient, chaque année, de l’azote par fertigation ainsi que du potassium, à partir de la troisième année. Chaque sous-parcelle contenait des cultivars de ‘Cristalina’ et de ‘Skeena’. Le régime d’irrigation à fréquence élevée a entraîné une augmentation de la superficie de section transversale du tronc (SSTT), et cette augmentation était plus importante chez le cultivar ‘Skeena’ que chez le ‘Cristalina’. L’utilisation de paillis de déchets ligneux a aussi entraîné une augmentation de la SSTT, mais seulement avec la fréquence élevée d’irrigation. La teneur volumétrique en eau du sol à 0,20 cm de profondeur était significativement inférieure dans les conditions de faible fréquence d’irrigation, lorsqu’elle était mesurée immédiatement avant l’irrigation aux deux jours. La SSTT réduite du cultivar ‘Cristalina’ était directement associée à la teneur en eau réduite du sol. Les applications annuelles de P lors de la floraison et une faible fréquence d’irrigation ont donné lieu à une augmentation du nombre de fruits; il faudrait examiner plus à fond cet effet en fonction de l’augmentation de la charge fruitière.