Effect of duration of the growing phase of ovulatory follicles on oocyte competence in superstimulated cattle

Dans la présente étude, nous avons vérifié les hypothèses selon lesquelles la compétence des ovocytes 1) est compromise par la prolongation de la croissance folliculaire et 2) n’est pas modifiée par une carence en FSH. Les vaches de l’étude ont été réparties dans un des trois groupes suivants : courte exposition à la FSH (n = 14), carence en FSH (n = 13) et exposition prolongée à la FSH (n = 13). À l’émergence de la vague folliculaire (jour 0), les vaches des deux premiers groupes ont reçu huit doses de FSH, tandis que celles du troisième groupe en ont reçu quatorze. Au début de l’expérience, un dispositif intravaginal libérant de la progestérone (CIDR) a été installé chez toutes les vaches. Les vaches exposées à la FSH pendant une courte période ont reçu de la prostaglandine (PG) F2α au jour 3, tandis que celles des deux autres groupes en ont reçu au jour 6. Le CIDR a été retiré au moment de l’administration de la PGF, et 24 h après le retrait, les vaches ont reçu de la LH porcine. Elles ont été inséminées 24 et 36 heures plus tard. L’appareil reproducteur a été prélevé 4 jours après l’insémination, puis les ovules et/ou les embryons ont été mis en culture pendant ≥ 6 jours. Les vaches carencées en FSH ont eu moins d’ovulations (P = 0,001) et moins d’ovules et/ou d’embryons (P < 0,05). Nous n’avons relevé aucune différence de qualité entre les embryons des groupes de courte et de longue durée d’exposition à la FSH, 7, 9 et 10 jours après l’insémination artificielle. En conclusion, chez les vaches hyperstimulées, la durée de la phase de croissance folliculaire n’a pas influé sur la compétence des ovocytes, mais la carence en FSH a considérablement réduit la capacité d’ovulation des follicules hyperstimulés.