Ecogeographic factors aff ecting infl orescence emergence of cool-season forage grasses

La capacité de prédire la date à laquelle commence le dégagement de l’inflorescence chez un cultivar donné de graminée fourragère de saison fraîche dans diverses conditions écogéographiques permettrait aux sélectionneurs, aux agronomes et aux distributeurs de semences de graminées de mieux apparier les cultivars aux systèmes de production fourragère. La présente étude visait à déterminer quels facteurs écogéographiques (longitude, latitude, altitude, numéro du jour de l’année où la température moyenne quotidienne a dépassé 0 °C pendant cinq journées consécutives (NJA à 0 °C), nombre cumulatif de degrés-jours de croissance (DJC), photopériode et rayonnement photosynthétiquement utilisable (RPU) cumulatif) ont le plus d’effet sur la maturation printanière des graminées. Nous avons surveillé le dégagement de l’inflorescence chez plusieurs cultivars établis de festulolium (×Festulolium spp.), de dactyle pelotonné (Dactylis glomerata L.), de ray-grass (Lolium perenne L. et L. multiflorum Lam.), de fétuque élevée (Festuca arundinacea Schreb.) et de fléole des prés (Phleum pratense L.), dans huit localités d’Amérique du Nord, au cours des printemps 2004 et 2005. À mesure qu’augmentait la latitude, le numéro du jour de l’année où les graminées atteignaient 1 % de dégagement de l’inflorescence augmentait également, tandis que le nombre cumulatif de DJC et le RPU cumulatif diminuaient. Parmi les variables étudiées, ce sont la latitude, le RPU cumulatif et le NJA à 0 °C qui présentaient la plus forte corrélation (r ² ≥ 0,67) avec le début du dégagement de l’inflorescence. Nous avons obtenu la meilleure prédiction du début du dégagement de l’inflorescence, chez les graminées étudiées, avec un indice combinant la latitude et la transformation inverse du RPU (R² de validation ≥ 0,83 pour toutes les espèces).