DNA barcodes to explore diversity in aphids (Hemiptera: Aphididae and Adelgidae).

Citation

Foottit, R.G., Maw, H.E.L., et Pike, K.S. (2009). « DNA barcodes to explore diversity in aphids (Hemiptera: Aphididae and Adelgidae). », Redia, 92, p. 87-91.

Résumé

La perte graduelle de caractères utiles au plan taxinomique et la plasticité morphologique imputable à divers facteurs liés à l’hôte et à l’environnement compliquent l’identification des espèces de pucerons et l’analyse des relations entre elles. La présence chez une même espèce de formes morphologiques différant selon l’hôte et la période de l’année fait en sorte qu’il est souvent difficile d’associer de façon systématique des spécimens recueillis sur le terrain à des définitions d’espèces précises. Le codage à barres génétique a été proposé comme une approche normalisée pour la caractérisation des formes de vie. Nous avons évalué l’efficacité du fragment d’ADN de longueur standard 658 bp de l’extrémité 5' du gène mitochondrial de la sous unité 1 de la cytochrome oxydase (COI) pour départager différentes espèces de pucerons et d’adelgides. Les auteurs présentent les résultats d’une étude préliminaire sur l’utilisation des codes-barres génétiques dans le cadre de laquelle l’ADN d’environ 3 600 spécimens représentant 568 espèces et 169 genres des principales sous-familles de pucerons et d’adelgides a été séquencé. Ils fournissent également des exemples de situations où le codage à barres génétique a été utilisé à profit pour reconnaître l’existence de nouveaux taxons cryptiques, associer des stades de développement d’adelgides vivant sur des hôtes différents et préciser les limites des espèces. Les auteurs analysent les répercussions de l’utilisation future du codage à barres génétique pour la détection courante des espèces envahissantes, la résolution du statut taxinomique d’organismes faisant partie de complexes d’espèces nuisibles et l’analyse de faunes diverses.

Date de publication

2009-12-31