Distinguishing Ontario ginseng landraces and ginseng species using NMR-based metabolomics

Citation

Yuk, J., McIntyre, K.L., Fischer, C., Hicks, J.B., Colson, K.L., Lui, E., Brown, D.C.W., et Arnason, J.T. (2013). « Distinguishing Ontario Ginseng Land Races and Ginseng Species using NMR-based Metabolomics. », Analytical and Bioanalytical Chemistry, 405(13), p. 4499-4509. doi : 10.1007/s00216-012-6582-6

Résumé

Nous avons évalué la possibilité d’employer une analyse métabolomique par RMN 1H pour distinguer cinq races locales de ginseng (Panax quinquefolius L.) d’Ontario et deux espèces de ginseng (P. quinquefolius et P. ginseng) et pour trouver des marqueurs propres à chacune de ces races et espèces. Nous avons pu distinguer l’une de l’autre les races locales 2, 3 et 5 à partir du diagramme des scores de l’analyse en composantes principales (ACP). Ensuite, en examinant le poids des diverses composantes, nous avons pu repérer des métabolites spécifiques. Les races 3 et 5 se reconnaissaient par une intensité RMN réduite dans la région méthyl ginsénoside, ce qui semble indiquer une concentration plus faible de ginsénosides. La race 5 se distinguait en outre par une concentration plus élevée de saccharose par rapport aux autres races. La race 2 se distinguait des autres par sa concentration plus élevée de ginsénoside Rb1. Nous avons également utilisé une APC pour comparer le P. quinquefolius d’Ontario au P. ginseng d’Asie, et les deux espèces étaient nettement séparées dans le diagramme des scores. Le graphique des poids des composantes et celui des différences RMN confirmées par un test du t ont permis d’établir que le ginseng d’Asie renfermait plus de maltose et moins de saccharose que celui d’Ontario. Nous avons également détecté, dans le profil métabolique du ginseng d’Asie, une concentration moindre de ginsénosides totaux et particulièrement de ginsénoside Rb1. Notre étude montre que la métabolomique par RMN peut constituer un outil puissant à haut rendement pour distinguer diverses races locales de ginseng étroitement apparentées et pour établir les différences métaboliques existant entre le ginseng d’Ontario et celui d’Asie. Nos résultats aideront à mieux comprendre ces plantes en vue d’en évaluer la qualité, de confirmer l’identification des espèces et de mettre au point une méthode de contrôle de la qualité entièrement automatisée.

Date de publication

2013-05-01