Cows are not mice: The role of cyclic AMP, phosphodiesterases, and adenosine monophosphate-activated protein kinase in the maintenance of meiotic arrest in bovine oocytes

Citation

Bilodeau-Goeseels, S. (2011). « Cows are not Mice: The Role of Cyclic AMP, Phosphodiesterases, and Adenosine Monophosphate-Activated Protein Kinase in the Maintenance of Meiotic Arrest in Bovine Oocytes. », Molecular Reproduction and Development, 78(10-11), p. 734-743. doi : 10.1002/mrd.21337

Résumé

La maturation méiotique des ovocytes mammaliens commence durant le développement fœtal et s’interrompt au dictyotène pendant une période dont la durée peut atteindre plusieurs années. La méiose de l’ovocyte reprend dans les follicules préovulatoires, sous l’effet de la libération d’hormone lutéinisante; elle peut aussi reprendre spontanément dans les ovocytes compétents extraits des follicules et mis en culture. Les mécanismes de l’interruption et de la reprise de la méiose dans les ovocytes bovins sont encore mal compris; plusieurs travaux laissent penser que d’importantes différences existent entre les ovocytes de rongeurs et ceux des espèces d’élevage. Dans le présent article, nous passons en revue les études effectuées par le passé et dans la période récente sur les effets des agents faisant augmenter la concentration d’adénosine monophosphate cyclique (AMP cyclique) et des inhibiteurs de la phosphodiestérase (PDE) sur le maintien de l’interruption méiotique dans les ovocytes bovins in vitro. Contrairement à ce qui a été observé dans le cas des ovocytes de souris, la méiose des ovocytes bovins est inhibée par les activateurs de l’AMPK (gène mammalien : PRKA), protéine kinase activée par le régulateur énergétique AMP, lequel est le produit de la dégradation de l’AMP cyclique. Il est difficile de dire si les effets sont dus à l’activation de l’AMPK; il se peut qu’ils dépendent des conditions de culture. D’après les données recueillies, d’autres voies de signalisation (par exemple, la voie GMP cyclique/oxyde nitrique) interviendraient dans l’interruption de la méiose de l’ovocyte bovin, mais la question devra être approfondie pour qu’on en vienne à comprendre les interactions entre les voies de signalisation qui entraînent l’inactivation ou l’activation du facteur promoteur de la méiose, le MPF. En comprenant mieux les mécanismes de la régulation de la méiose de l’ovocyte bovin, nous serons mieux à même de maîtriser ce processus in vitro et, ainsi, d’améliorer la compétence développementale et d’accroître l’efficacité de la production d’embryons in vitro.

Date de publication

2011-10-01