Characterizing deposited sediment for stream habitat assessment.

Citation

Sutherland, A.B., Culp, J.M., et Benoy, G.A. (2010). « Characterizing deposited sediment for stream habitat assessment. », Limnology and Oceanography: Methods, 8, p. 30-44.

Résumé

De nombreuses techniques sont utilisées pour mesurer les sédiments déposés et quantifier la qualité du substrat dans les cours d’eau. Nous avons évalué la relation entre la perturbation du sol et l’habitat lotique en comparant 25 paramètres courants de dépôts sédimentaires avec les facteurs déterminants liés au bassin versant, au milieu riverain et aux conditions locales. Nous avons aussi procédé à des essais pour savoir si la régression de l’utilisation des terres était améliorée par la prise en compte des conditions géomorphologiques (mesure de la pente et de l’enfoncement du chenal). En outre, nous avons analysé la manière dont les estimations visuelles et les estimations fondées sur des mesures du pourcentage de particules fines et du comblement étaient liées les unes aux autres ainsi qu’au pourcentage de superficie consacré à l’agriculture. Sur les 16 valeurs de mesure étroitement liées à l’agriculture dans le bassin versant, le pourcentage de particules fines souterraines s’est avéré le meilleur indicateur de l’utilisation des terres. Les particules fines souterraines étaient davantage liées au pourcentage de superficie consacré à l’agriculture dans le bassin versant et en milieu riverain que les valeurs de mesure des sédiments de surface. Parmi les paramètres les plus performants figurait au deuxième rang l’évaluation visuelle du pourcentage de particules fines < 2 mm. Le comptage des particules de surface a également assez bien fonctionné. Les centiles de sédiments (d₅₀, d₈₄) et les indices de stabilité figuraient parmi les plus faibles indicateurs de l’utilisation des terres du bassin versant. Toutes les mesures du pourcentage de superficie consacré à l’agriculture à l’échelle locale se sont révélées de piètres prédicteurs des paramètres de dépôts sédimentaires. La pente moyenne dans tout le réseau hydrographique, comme prédicteur de dépôts sédimentaires, s’est avérée presque aussi efficace que le pourcentage de superficie consacré à l’agriculture dans le bassin versant. Ces résultats semblent indiquer que nous pouvons accroître notre capacité de prédire les sédiments déposés si l’on examine l’utilisation des terres dans le contexte géomorphologique approprié.

Date de publication

2010-12-31