Cattle can develop immunity to paralysis caused by dermacentor andersoni

Des bovins exposés à une souche paralysante de Dermacentor andersoni (Stiles) ont tous été paralysés au cours d’une première exposition, mais l’incidence de la paralysie a diminué pour atteindre 17 et 0 % après deux expositions ultérieures à des tiques virulentes non gorgées. Des bovins exposés une seule fois à des tiques paralysantes sont devenus paralysés lorsqu’ils ont été exposés à des tiques ayant été prénourries sur des bovins. Les analyses par transfert Western ont révélé que les bovins avaient produit des anticorps contre 13 antigènes présents dans la salive des tiques paralysantes. La probabilité de paralysie était inversement reliée au nombre de protéines salivaires contre lesquelles l’animal avait produit des anticorps. Les bovins exposés à des tiques prénourries ont produit des anticorps contre un moins grand nombre d’antigènes salivaires que les bovins exposés à des tiques non gorgées. La variation du nombre de tiques n’a eu aucun effet sur l’expression de la paralysie. La survie quotidienne des tiques était similaire sur tous les groupes de bovins, et le poids des tiques ayant infesté des bovins préalablement exposés n’était pas plus faible, ce qui témoigne de l’acquisition d’une immunité à l’égard de la toxine paralysante plutôt qu’une diminution de l’alimentation des tiques. Quatre antigènes salivaires (poids moléculaires de 36,9 à 42,2 kDa) ont été associés à l’acquisition de l’immunité à l’égard de la paralysie.