Burning and cultivation effects on greenhouse gas emissions and nutrients in wetland soils from Saskatchewan, Canada

Dans des paysages agricoles des Prairies, on brûle parfois à l’automne la végétation en bordure de terres humides afin de mettre ces surfaces en culture le printemps suivant. Cette étude visait à examiner les effets d’un traitement de brûlage et de culture simulés sur les émissions de gaz à effet de serre (CO₂, N₂O et CH₄) et la disponibilité des éléments nutritifs (NO₃, PO₄ et SO₄) dans des sols en bordure de terres humides dont la teneur en eau est à capacité au champ ou à saturation. En prélevant des carottes de sols non perturbés couverts de graminées en bordure de terres humides, à quatre endroits dans le sud de la Saskatchewan, nous avons examiné ces effets sur une période de 20 jours. Le traitement de brûlage et de culture a généralement réduit les émissions de CO₂, a semblé accroître la disponibilité de NO₃-N, mais n’a eu aucun effet systématique sur les émissions de N₂O et la disponibilité de PO₄-P et de SO₄-S. La production de CH₄ n’a été observée qu’à un seul site et seulement en conditions de saturation du sol. Par rapport à la capacité au champ, la saturation a réduit les émissions de CO₂ et la disponibilité de NO₃ N et a semblé accroître la disponibilité de PO₄-P, mais n’a eu aucun effet systématique sur les émissions de N₂O et la disponibilité de SO₄-S. Les émissions de CO₂ et la disponibilité de SO₄-S ont été plus élevées dans les carottes de sol aux teneurs en matière organique et aux salinités les plus élevés respectivement. Les émissions de N₂O n’étaient liées à la disponibilité de NO₃-N dans le sol qu’à l’occasion.