Bovine Oocyte Meiotic Inhibition Before In Vitro Maturation and Its Value to In Vitro Embryo Production: Does it Improve Developmental Competence?

Citation

Bilodeau-Goeseels, S. (2011). « Bovine Oocyte Meiotic Inhibition Before In Vitro Maturation and Its Value to In Vitro Embryo Production: Does it Improve Developmental Competence?. », Reproduction in Domestic Animals, 47(4), p. 687-693. doi : 10.1111/j.1439-0531.2011.01924.x

Résumé

La production d’embryons de bovin in vitro est restée faible en dépit du travail acharné qui a été fait pour comprendre les effets des conditions culturales, de la composition des milieux de culture et de leur enrichissement. Comme les ovocytes bovins entrent spontanément en méiose lorsqu’on les met en culture, on a pensé que si la méiose était stoppée in vitro avant la maturation et la fécondation in vitro, un plus grand nombre d’ovocytes pourraient acquérir la compétence au développement. Dans l’article présenté ici, nous examinons certains des facteurs qui interviennent dans l’arrêt de la méiose ainsi que les effets de l’inhibition de ce processus avant la maturation in vitro sur la compétence au développement des ovocytes bovins après fécondation in vitro. Les composantes folliculaires et les agents entraînant l’augmentation de la concentration d’adénosine monophosphate cyclique (AMPc) peuvent retarder ou inhiber la méiose des ovocytes dans des proportions variables, mais peu d’études ont été réalisées pour examiner leurs effets sur le développement après maturation et fécondation in vitro, soit parce qu’elles n’étaient pas réalisables (composantes folliculaires), soit que l’effet exercé sur la méiose était transitoire (agents entraînant l’augmentation de la concentration d’AMPc). L’inhibition de la synthèse protéique ou de la phosphorylation des protéines empêche la méiose dans une grande proportion d’ovocytes, mais ces effets inhibiteurs non spécifiques se sont traduits par une compétence au développement moindre par comparaison aux ovocytes chez lesquels la méiose n’a pas été stoppée. L’inhibition du facteur MPF (pour Maturation promoting factor) au moyen d’inhibiteurs spécifiques a été étudiée dans un certain nombre de travaux. Même si la maturation a été plus rapide après l’arrêt de l’inhibition et si les ovocytes ont subi des dommages structurels, l’inhibition du facteur MPF a généralement permis d’atteindre une production de blastocystes comparable à celle obtenue avec les ovocytes témoins, dont la méiose n’a pas été stoppée. Les travaux à venir porteront sur les effets que produisent chez les ovocytes dont la méiose a été stoppée les molécules qui peuvent améliorer la compétence au développement des ovocytes dont la méiose n’a pas été stoppée. Il est aussi à prévoir qu’on mettra au point de nouveaux systèmes de maturation in vitro en prenant en compte les nouvelles connaissances recueillies sur les mécanismes qui interviennent dans la régulation de la méiose. De plus, des travaux d’analyse de l’expression génique globale devraient apporter des renseignements utiles sur les conditions culturales permettant l’expression optimale de la compétence au développement.

Date de publication

2012-08-01