Bibliothèque de codes barres de l’ADN pour les Pyraustinae d’Amérique du Nord (lépidoptères : pyraloidea : Crambidae).

Citation

Yang, Z., J.-F. Landry et P.D.N. Hebert. 2016. A DNA Barcode Library for North American Pyraustinae (Lepidoptera: Pyraloidea: Crambidae). PLoS ONE 11(10): e0161449. http://doi:10.1371/journal. pone.0161449

Résumé en langage clair

Cette publication présente un ensemble nouvellement constitué de codes barres de l’ADN pour 137 espèces de la famille de la pyrale du maïs. Ces codes permettent de caractériser de petits fragments tissulaires de près de 90 % du groupe nord-américain de la pyrale du maïs. Cela enrichit notre connaissance de ce groupe diversifié de lépidoptères qui comprend de grands ravageurs des cultures comme la pyrale du maïs. On peut aussi améliorer les outils de diagnostic à appliquer aux différents stades de développement (œuf, larve, nymphe, adulte).

Résumé

Les membres de la sous-famille Pyraustinae des crambidés ont beau être des ravageurs des cultures fréquents et importants, leur caractérisation se révèle souvent difficile parce que de nombreuses espèces sont dépourvues de caractères morphologiques se prêtant à un diagnostic évident. Dans le codage à barres de l’ADN, on recourt à la diversité de séquençage dans une courte région génique normalisée pour faciliter la caractérisation des spécimens et la découverte des espèces. La présente étude livre un ensemble de références en codes barres de l’ADN des Pyraustinae nord-américaines d’après l’analyse de 1 589 séquences obtenues de 137 espèces nominales représentant 87 % de la faune en question. Les données de 125 espèces étaient en conformité de codage (>500 bp, <1 % n) et 99 des taxons en cluster distinct recevaient un BIN unique. Les 26 autres espèces recevaient 56 BIN, ce qui s’expliquait par des cas fréquents de divergence profonde de séquençage intraspécifique et quelques cas de partage de code. Le total était donc de 155 BIN. Les chercheurs ont examiné deux systèmes de désignation des unités taxinomiques fonctionnelles, soit les systèmes ABGD et BIN, pour vérifier la correspondance entre les unités taxinomiques actuelles et les clusters de séquençage. Le système BIN donnait de meilleurs résultats.

Date de publication

2016-10-01