Areas and greenhouse gas emissions from feed crops not used in Canadian livestock production in 2001

Citation

Dyer, J.A., Vergé, X.P.C., Kulshreshtha, S.N., Desjardins, R.L., et McConkey, B.G. (2011). « Areas and greenhouse gas emissions from feed crops not used in Canadian livestock production in 2001. », Agroecology and Sustainable Food Systems, 35(7), p. 780-803. doi : 10.1080/10440046.2011.606493

Résumé

Les estimations des émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des quatre principales industries de productions animales au Canada ont été intégrées au Modèle canadien de planification économique et d'émissions pour l'agriculture (MCPEEA), qui s’applique à l’échelle du district (aux termes du recensement). Le complexe de cultures pour le bétail (LCC), qui définit la superficie de culture requise pour l’alimentation du bétail au Canada, a été ventilé de l’échelle provinciale à l’échelle du district. On a retranché les zones de LCC des superficies de culture, dont les valeurs étaient stockées dans la base de données du MCPEEA, de manière à calculer la superficie maximale disponible pour la production de produits alimentaires non carnés, de fibre et de matières premières pour les biocarburants. On a évalué que la superficie restante des résidus de culture qui ne sont pas destinés au bétail (NLR) était de 18,7 Mha dans l’Ouest (à l’exclusion des grands pâturages libres, des jachères d'été, des terres cultivées irriguées et de toutes les cultures qui ne sont pas liées à l’alimentation du bétail) et de 1,0 Mha dans l’Est. Les émissions de GES provenant des NLR dans l’Ouest s’élevaient à 13,7 Tg CO2e, soit 30 % des émissions totales de GES provenant des cultures associées à l’alimentation du bétail. Dans l’est du Canada, les émissions de GES provenant des NLR atteignaient 1,6 Tg CO2e , soit 8 % des émissions totales de GES provenant des cultures associées à l’alimentation du bétail. Les zones de culture de NLR dans l’est du pays étaient plus sensibles aux changements dans les populations de bétail que les zones de culture de NLR de l’Ouest du fait que, dans l’est du pays, la production de bétail dans l’agriculture a un rôle plus important que dans l’Ouest. Le bilan des émissions totales de GES d'origine agricole a révélé une sensibilité directe, bien qu’atténuée, aux changements dans les populations de bétail canadien, et ce, tant dans l’Est que dans l’ouest du Canada. La méthode utilisée permettra d’établir le lien entre les émissions de GES d'origine agricole et les décisions prises à l’échelle du district quant à l’utilisation des terres.

Date de publication

2011-09-01

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