Agricultural production, greenhouse gas emissions and mitigation potential

Citation

Vergé, X.P.C., De Kimpe, C.R., et Desjardins, R.L. (2007). « Agricultural production, greenhouse gas emissions and mitigation potential. », Agricultural and Forest Meteorology, 142(2-4), p. 255-269. doi : 10.1016/j.agrformet.2006.06.011

Résumé

On prévoit que l’Asie demeurera, durant les trois prochaines décennies, le plus important consommateur d’aliments (passant de 40 % à 55 % de la consommation mondiale entre 2000 et 2015) et la plus importante source de gaz à effet de serre (GES) provenant de l’agriculture (environ 50 % des émissions totales). La croissance de la demande en aliments en Afrique et en Amérique du Sud sera à l’origine d’une augmentation substantielle des émissions GES par le secteur agroalimentaire, à moins que des systèmes de gestion améliorés soient adoptés. Le taux plus élevé de consommation alimentaire observé dans le monde (kJ personne⁻¹ jour⁻¹) s’explique essentiellement par une production accrue et un pourcentage plus élevé de produits d’origine animale dans l’alimentation; il en résultera, évidemment, une production accrue de CH₄. Une plus grande utilisation de fertilisants azotés est aussi une source de souci. La partie de ces fertilisants qui n’est pas captée par les cultures (plus de 50 %) est perdue, soit par lessivage, soit par rejet dans l’atmosphère de gaz azotés sous forme notamment d’oxyde nitreux. Entre 2000 et 2030, on prévoit que les émissions totales GES augmenteront d’environ 50 %, avec les répercussions qu’on imagine sur le climat. Pour réduire les répercussions de l’agriculture sur le climat, il faut avoir recours à des techniques palliatives comme l’amélioration de la qualité des aliments afin de les rendre plus digestibles, une gestion améliorée des fumiers, une utilisation plus efficace de l’azote, une meilleure gestion de l’eau dans les rizières et un rôle accru accordé à l’agroforesterie.

Date de publication

2007-02-12

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