In vitro binding of bile salts by lentil flours, lentil protein concentrates and lentil protein hydrolysates

Citation

Barbana, C., Boucher, A.C., et Boye, J.I. (2011). « In vitro binding of bile salts by lentil flours, lentil protein concentrates and lentil protein hydrolysates. », Food Research International, 44(1), p. 174-180. doi : 10.1016/j.foodres.2010.10.045

Résumé

Nous avons étudié la capacité des farines, des concentrés protéiques et des hydrolysats protéiques de deux variétés de lentille, Blaze et Laird, de lier les sels biliaires. Nous avons testé individuellement le cholate de sodium, le désoxycholate de sodium, le taurocholate de sodium, le glycocholate de sodium et le chénodésoxycholate de sodium, analysé leurs interactions de liaison avec les produits de lentille à l’aide de la trousse Bile Acids Kit 450‑10 de Trinity Biotech et comparé ces interactions à celles observées avec la cholestyramine. Tous les échantillons testés liaient les sels biliaires étudiés, et la quantité de sels biliaires liée (>70 %) était parfois plus grande que celle liée par la cholestyramine. Dans l’ensemble, il n’y avait pas de différence importante dans la capacité de lier les sels biliaires d’échantillons similaires préparés à partir des deux variétés de lentille. La digestion in vitro des protéines de lentille par la pepsine/trypsine/α‑chymotrypsine, l’alcalase/flavourzyme et la papaïne réduisait significativement la capacité de lier les sels biliaires comparativement aux échantillons non digérés, sauf dans le cas du désoxycholate de sodium où aucune différence significative n’a été observée dans la liaison des sels biliaires avant et après l’hydrolyse. Comme la liaison des sels biliaires a été associée à la réduction du cholestérol, la capacité des produits de lentille de lier les sels biliaires est un phénomène intéressant qui suggère que les lentilles pourraient avoir des propriétés hypocholestérolémiantes.

Date de publication

2011-01-01

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