Validation des méthodes d’extraction pour la détection du nématode des tiges et des bulbes Ditylenchus dipsaci

Citation

Poirier, S., Dauphinais, N., Bélair, G., Gravel, V., Mimee, B. (2019). Validation of extraction methods for diagnosis of the stem and bulb nematode Ditylenchus dipsaci. Canadian Journal of Plant Pathology, [online] 41(4), 597-602. http://dx.doi.org/10.1080/07060661.2019.1624390

Résumé en langage clair

Le nématode des tiges et des bulbes représente une grave menace pour de nombreuses cultures importantes dans le monde, dont l’ail. Pour cette culture, des méthodes de détection efficaces sont essentielles pour éliminer les gousses de semences infectées et éviter les champs contaminés. Dans l’ensemble, cette étude a confirmé la validité des méthodes de Baermann (assiette et entonnoir) pour l’extraction des nématodes des tiges et des bulbes du sol et des tissus de l’ail.

Résumé

© 2019, Sa Majesté la Reine du chef du Canada, au nom d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). Le nématode des tiges et des bulbes, Ditylenchus dipsaci (Kühn) Filipjev, représente une importante menace pour de nombreuses cultures majeures dans le monde, dont l’ail. Pour cette culture, des méthodes de détection efficaces sont essentielles pour éliminer les gousses de semences infectées et éviter les champs contaminés. Dans la présente étude, nous avons comparé l’efficacité de différentes méthodes d’extraction de sol et de tissus d’ail infestés par ce nématode. Nous avons comparé les méthodes suivantes : assiette de Baermann, entonnoir de Baermann et flottation à la cassonade avec quatre types de sol (sable, loam, argile limoneuse et terre noire) préalablement inoculés avec D. dipsaci. Il n’y avait pas de différence significative entre les méthodes de Baermann qui ont permis de récupérer en moyenne 57,2 % des D. dipsaci du sol. La flottation à la cassonade n’a capturé que 20,8 % des D. dipsaci ajoutés au sol. De légères variations ont été observées entre les différents types de sol, particulièrement lorsqu’on a utilisé les méthodes de Baermann pour extraire les nématodes de l’argile limoneuse ou du loam. Les deux méthodes de Baermann ont également été comparées à une technique de sonication pour l’extraction de D. dipsaci des tiges, des feuilles et des bulbes d’ail. Les méthodes de Baermann ont montré une plus grande sensibilité lorsque la densité de population était faible, tandis que la sonication a permis de récupérer un plus grand nombre de D. dipsaci à forte densité. Dans l’ensemble, cette étude confirme la validité des méthodes de Baermann (assiette et entonnoir) pour l’extraction de D. dipsaci du sol et des tissus de l’ail. Les procédures de flottation à la cassonade et de sonication ont libéré significativement moins de D. dipsaci ou ont eu une sensibilité moindre et ne sont pas considérées comme adaptées à la détection de cette espèce dans le sol ou les tissus de l’ail.

Date de publication

2019-10-02

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