Tolerance of soybean (Glycine max L.) to protoporphyrinogen oxidase inhibitor and very long chain fatty acid synthesis inhibitors applied preemergence.

Citation

Mahoney, K.J. et Nurse, R.E. (2014). « Tolerance of soybean (Glycine max L.) to protoporphyrinogen oxidase inhibitor and very long chain fatty acid synthesis inhibitors applied preemergence. », American Journal of Plant Sciences, 5(8), p. 1117-1124. doi : 10.4236/ajps.2014.58124

Résumé

Nous avons mené neuf expériences de plein champ en 2011 et 2012 dans diverses localités du sud de l’Ontario, au Canada, pour déterminer la tolérance du soja (Glycine max (L.) Merr.) aux herbicides inhibant la protoporphyrinogène oxydase (PPO) et à ceux inhibant la synthèse des acides gras à très longue chaîne (AGTLC) lorsque ces herbicides sont appliqués seuls ou en combinaison. Nous avons évalué diverses applications de prélevée quant aux dommages subis par la plante, à la hauteur de la plante, au poids sec des pousses et au rendement en l’absence de mauvaises herbes. Les dommages subis par la plante en début de saison à la suite de l’application d’inhibiteurs de la PPO ont persisté 4 semaines après la levée, le taux de dommages étant de 3 % avec la flumioxazine, de 5 % avec le saflufénacile et de 18 % avec le sulfentrazone. Lorsque les inhibiteurs de la PPO étaient mélangés en cuve avec des inhibiteurs de la synthèse des AGTLC (diméthénamide-P, S‑métolachlore et pyroxasulfone), nous avons observé des interactions additives à l’égard du taux de dommages dans le cas du saflufénacile et du sulfentrazone, alors que nous avons observé des interactions synergiques dans le cas de la flumioxazine. Cependant, ces dommages diminuaient avec le temps; dans le cas du mélange en cuve flumioxazine + S-métolachlore, ils pouvaient atteindre 34 % 1 semaine après la levée et n’étaient plus que de 9 % 4 semaines après la levée. En général, lorsque le saflufénacile ou la flumioxazine étaient mélangés en cuve avec des inhibiteurs de la synthèse des AGTLC, nous avons observé des réductions de hauteur et de poids sec plus fortes que ce qui était attendu, ce qui laisse supposer des interactions synergiques; nous n’avons observé aucune interaction lorsque c’était le sulfentrazone qui était mélangé en cuve avec des inhibiteurs de la synthèse des AGTLC. Lorsque la flumioxazine était mélangée en cuve avec du diméthénamide‑P ou du S‑métolachlore, la perte de rendement était plus élevée que ce qui était attendu, ce qui laisse encore une fois supposer des interactions synergiques. Cependant, tous les effets relevés étaient transitoires, car le rendement du soja traité avec l’un ou l’autre des mélanges en cuve (inhibiteur de la PPO + inhibiteur de la synthèse des AGTLC) étudiés demeurait similaire à celui du soja témoin non traité. Par conséquent, les restrictions d’usage imposées à ces mélanges, fondées sur des pertes de rendement appréhendées, devraient être levées afin que ces herbicides puissent être combinés de manière à élargir les options de lutte contre les mauvaises herbes.

Date de publication

2014-12-31

Profils d'auteurs