Taxonomic study of stripe rust, Puccinia striiformis sensu lato, based on molecular and morphological evidence

Citation

Liu, M. et Hambleton, S. (2010). « Taxonomic study of stripe rust, Puccinia striiformis sensu lato, based on molecular and morphological evidence. », Fungal Biology, 114(10), p. 881-899. doi : 10.1016/j.funbio.2010.08.005

Résumé

L’analyse phylogénétique des ITS et de la séquence d’ADN codant la β-tubuline de 30 spécimens de Puccinia striiformis d’un vaste éventail d’hôtes et de régions géographiques révèle clairement quatre lignées monophylétiques. D’après la comparaison des caractéristiques morphologiques et la prise en compte des classifications précédentes, les lignées ont été identifiées comme appartenant à P. striiformis sensu stricto, Puccinia pseudostriiformis, Puccinia striiformoides ainsi qu’à une nouvelle espèce : Puccinia gansensis. Une nouvelle série a été constituée (Puccinia Series Striiformis) pour prendre en compte ce groupe monophylétique de quatre espèces de Puccinia fortement appuyé par les données scientifiques. Des descriptions détaillées, des illustrations et une clé d’identification tabulaire sont fournies. Les différences morphologiques entre les espèces sont subtiles, mais les hôtes infectés et la combinaison d’autres caractères peuvent permettre d’identifier les espèces. Puccinia striiformis s.str. est l’espèce qui a le plus grand éventail d’hôtes de la tribu des Triticeae (Aegilops, Elymus, Hordeum et Triticum), bien que celui-ci soit moins diversifié qu’on l’avait d’abord cru. Les trois autres espèces se limitent à un seul genre de la tribu des Poeae (P. pseudostriiformis chez Poa; P. striiformoides chez Dactylis) ou Stipeae et P. gansensis chez Achnatherum. Les principales caractéristiques que nous avons utilisées pour différencier les espèces étaient les suivantes : grosseur des urédiniospores et présence d’échinulations à la surface (selon les observations faites au MEB), nombre de pores germinatifs, forme des paraphyses des urédiniospores et largeur du hile de la téliospore. Il n’est pas recommandé de se fier uniquement à l’alignement des urédinies sur les rayures chlorotiques des feuilles, parce que les sores d’autres espèces de rouille des feuilles peuvent aussi être alignés.

Date de publication

2010-10-01