Structuration of the genetic and metabolite diversity among Prince Edward Island cultivated wild rose ecotypes

Citation

Ghose, K., McCallum, J.L., Fillmore, S.A.E., Kirby, C.W., Sanderson, K.R., Joly, S., Bruneau, A., et Fofana, B. (2013). « Structuration of the genetic and metabolite diversity among Prince Edward Island cultivated wild rose ecotypes. », Scientia Horticulturae, 160(27), p. 251-263. doi : 10.1016/j.scienta.2013.01.016

Résumé

Les rosiers sauvages sont répandus en Amérique du Nord, mais ce n’est que récemment qu’un intérêt accru s’est manifesté dans le secteur commercial pour les produits à base de fruits du rosier (« baies d’églantier »). La production de baies d’églantier au champ est une nouvelle activité dans le domaine des rosiers sauvages d’Amérique du Nord, et les plantes utilisées dans ces cultures sont mal connues. Des travaux ont récemment été effectués sur la phylogénétique des rosiers nord-américains, mais rares sont les études consacrées à la microévolution de la diversité génétique et métabolique à l’échelle régionale. Nous avons caractérisé 30 écotypes de rosiers sauvages provenant de différentes régions de l’Île-du-Prince-Édouard au moyen de microsatellites, des SNP de l’intron trnaL du chloroplaste et du gène nucléaire GAPDH, de la détermination de la ploïdie ainsi que du profil des métabolites des principaux composés phénoliques et acides gras. En tout, nous avons trouvé 244 allèles de microsatellites, soit une moyenne de 12,2 par marqueur. Le contenu informatif du polymorphisme (ou PIC, pour polymorphic information content) allait de 0,00 à 0,97, la moyenne étant de 0,70. L’analyse typologique a permis de mettre en évidence 3 groupes principaux, le troisième présentant la diversité la plus grande. Les écotypes de chacun de ces groupes se sont aussi révélés posséder une importante diversité métabolique témoignant de leur diversité génétique. Nos données semblent indiquer que la culture d’un écotype donné pour son profil métabolique particulier ou son intérêt en amélioration végétale a du potentiel. Les travaux sur la ploïdie et la phylogénétique ont permis de constater que les 30 écotypes étaient tétraploïdes, et que la collection est constituée du Rosa virginiana et des hybrides naturels résultant de son croisement avec Rosa carolina.