Strategic use of feed ingredients and feed additives to stimulate gut health and development in young pigs

Citation

de Lange, C.F.M., Pluske, J.R., Gong, J., et Nyachoti, C.M. (2010). « Strategic use of feed ingredients and feed additives to stimulate gut health and development in young pigs. », Livestock Science, 134(1-3), p. 124-134. doi : 10.1016/j.livsci.2010.06.117

Résumé

De grands efforts sont consacrés à l’élaboration de stratégies de gestion et d’alimentation destinées à stimuler le développement et la santé de l’intestin chez le porcelet nouveau-né afin d’en améliorer la performance de croissance tout en limitant le plus possible l’utilisation des antibiotiques et des ingrédients alimentaires plutôt coûteux comme les produits laitiers. Si nous parvenons à mieux comprendre les mécanismes par lesquels les antibiotiques influent sur la physiologie animale et si nous maîtrisons les modèles de maladies et les techniques in vitro, nous devrions trouver des moyens de remplacer les antibiotiques ajoutés aux rations. Vu les progrès considérables de nos connaissances sur l’utilisation et le métabolisme des éléments nutritifs dans l’intestin, la mise au point d’une ration pour porcelets destinée à optimiser le développement, la fonction et la santé de l’intestin pourrait faire partie des buts complémentaires du travail de recherche en nutrition animale. Les caractéristiques suivantes sont des aspects importants de toute ration favorisant la santé intestinale chez le porc : teneur réduite en protéines fermentescibles dans l’intestin du porc, capacité tampon minimale, teneur minimale en facteurs antinutritionnels et apport de composantes bénéfiques comme les immunoglobulines. Le niveau nutritionnel optimal et le type de fibres varient selon la nature des maladies entériques à combattre et des objectifs de production. Ces caractéristiques nutritionnelles changent selon la composition et le traitement de la ration (p. ex., fermentation ou ajout d’enzymes). Les chercheurs ont évalué un grand nombre d’additifs destinés à : 1) stimuler la réponse immunitaire du porc (p. ex., immunoglobulines; acides gras ω-3, β -glucanes de levures), 2) réduire la charge de pathogènes dans l’intestin du porc (p. ex., acides organiques et inorganiques, fortes concentrations d’oxyde de zinc, huiles essentielles, herbes et épices, certains types de prébiotiques, bactériophages et peptides antimicrobiens), 3) favoriser l’établissement de microbes intestinaux bénéfiques (probiotiques et certains types de prébiotiques) et 4) stimuler la fonction digestive (p. ex., acide butyrique, acide gluconique, acide lactique, glutamine, thréonine, cystéine et nucléotides). Lorsqu’on manipule la microflore intestinale, il faut prendre en compte, d’une part, les effets favorables des microbes bénéfiques pour la santé et, d’autre part, le coût additionnel en énergie et en élément nutritif qu’entraîne le maintien de ces organismes. Certains additifs se sont révélés efficaces in vitro, mais inopérants in vivo. C’est le cas plus particulièrement des huiles essentielles : elles ont une forte activité antimicrobienne, mais ne semblent pas efficaces contre les bactéries pathogènes lorsqu’on les ajoute à la ration des porcs. La combinaison de différentes approches pourrait être le meilleur remplacement des antibiotiques ajoutés à la ration.

Date de publication

2010-09-01

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