Statistiques à l’ère du risque et du capital cognitif : Faire les liens entre les connaissances, les solutions et les pistes pour un monde durable

Citation

Newlands, N.K. Keynote Address/Invited Plenary. Statistics in the Cognitive/Risk Era: Bridging Knowledge, Solutions and Pathways to a Sustainable World. 26th Annual Conference of The International Environmetrics Society 18th-22nd July, 2016, Edinburgh, Scotland, UK.

Résumé en langage clair

Les humains interagissent avec des écosystèmes virtuels et réels. Les écosystèmes virtuels (modèles et de collaboration) continuent d’intensifier leurs connaissances, leur sophistication et leur influence dans la résolution de situations et de problèmes de plus en plus complexes touchant des systèmes réels. Cependant, notre monde continue de lutter contre des problèmes grandissants d’inégalité et d’insécurité, de volatilité économique, de manque et de pollution des ressources environnementales, de croissance de la population, d’urbanisation rapide, de conditions météorologiques exceptionnelles, d’espèces envahissantes et de bouleversements politiques. Malgré l’accroissement de la sensibilisation mondiale quant à l’urgence de combattre les changements climatiques et à devenir plus durables, les sociétés ne savent toujours pas comment passer à une économie à faibles émissions de carbone et adopter une approche plus globalisante et qui répond aux modes de développement durable. Cela s’explique par un ensemble de compromis, d’incertitudes, d’interdépendances changeantes et de risques imprévus. Une grande partie de nos connaissances relève en outre d’un domaine particulier et s’appuie fortement sur des observations de schémas et de processus historiques. Pour combler cette lacune qui nous empêche de passer de la théorie à la pratique, les statistiques ont joué un rôle de plus en plus important dans la démystification de la complexité de notre monde et de la façon dont nous concevons des solutions concrètes, fiables et adaptables à partir de nos connaissances interdisciplinaires.

Les discussions couvriront largement le concept de « risque intégré » et la façon dont le risque intégré peut transformer notre dialogue actuel sur le développement durable et mener à des mesures bien éclairées. Notre capacité collective à soutenir les écosystèmes et nos sociétés à l’avenir, c’est-à-dire à long terme, nécessitera une plus forte symbiose entre l’homme et l’intelligence artificielle (outils super intelligents qui appuient la prise de décisions complexes). De tels outils peuvent transformer notre compréhension actuelle et notre capacité future à répondre aux conditions extrêmes prévues et émergentes ainsi qu’aux seuils de basculement (changements dynamiques de l’état d’un système) de façon cohérente et éclairée. Les points de vue et les recommandations sur l’application générale des statistiques pour répondre aux problèmes de développement durable, tirés de mes recherches sur les liens entre l’eau-l’alimentation-l’environnement et le secteur agricole (c.-à-d. la modélisation des émissions de gaz à effet de serre, l’interpolation climatique, la prévision opérationnelle, les réseaux de capteurs pour la surveillance et l’évaluation de la durabilité) seront examinés.

Résumé

Les humains interagissent avec des écosystèmes virtuels et réels. Les écosystèmes virtuels (modèles et de collaboration) continuent d’intensifier leurs connaissances, leur sophistication et leur influence dans la résolution de situations et de problèmes de plus en plus complexes touchant des systèmes réels. Cependant, notre monde continue de lutter contre des problèmes grandissants d’inégalité et d’insécurité, de volatilité économique, de manque et de pollution des ressources environnementales, de croissance de la population, d’urbanisation rapide, de conditions météorologiques exceptionnelles, d’espèces envahissantes et de bouleversements politiques. Malgré l’accroissement de la sensibilisation mondiale quant à l’urgence de combattre les changements climatiques et à devenir plus durables, les sociétés ne savent toujours pas comment passer à une économie à faibles émissions de carbone et adopter une approche plus globalisante et qui répond aux modes de développement durable. Cela s’explique par un ensemble de compromis, d’incertitudes, d’interdépendances changeantes et de risques imprévus. Une grande partie de nos connaissances relève en outre d’un domaine particulier et s’appuie fortement sur des observations de schémas et de processus historiques. Pour combler cette lacune qui nous empêche de passer de la théorie à la pratique, les statistiques ont joué un rôle de plus en plus important dans la démystification de la complexité de notre monde et de la façon dont nous concevons des solutions concrètes, fiables et adaptables à partir de nos connaissances interdisciplinaires.

Date de publication

2016-05-01

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