Spatial and temporal structuring of arbuscular mycorrhizal communities is differentially influenced by abiotic factors and host crop in a semi-arid prairie agroecosystem

Citation

Bainard, L.D., Bainard, J.D., Hamel, C., et Gan, Y.T. (2014). « Spatial and temporal structuring of arbuscular mycorrhizal communities is differentially influenced by abiotic factors and host crop in a semiarid prairie agroecosystem. », FEMS Microbiology Ecology, 88(2), p. 333-344. doi : 10.1111/1574-6941.12300

Résumé

Les agroécosystèmes sont des systèmes dynamiques exposés à de fréquents apports chimiques et à des changements de leur couverture végétale. La présente étude visait à vérifier si certains facteurs abiotiques (propriétés chimiques du sol et climat) et biotiques (identité des plantes hôtes) influent sur la structure spatiale et temporelle des communautés de champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA) d’un agroécosystème de prairie semi-aride. La technologie de séquençage à haut débit 454 GS FLX+ nous a permis de caractériser les communautés de CMA, en nous fondant sur de longues lectures (longueur moyenne de 751,7 pb), et de générer des données haute résolution à couverture taxonomique excellente. Les racines des trois plantes cultivées (pois, lentille et blé) étaient colonisées par des communautés de CMA significativement différentes quant à leur composition, mais l’identité de la plante hôte avait peu d’effet sur la composition de la communauté de CMA du sol. La composition des communautés de CMA des racines et du sol environnant évoluait au cours de la saison de culture, particulièrement dans le cas des communautés associées aux racines, et ce changement était en corrélation avec le flux de phosphate du sol et avec certaines variables climatiques. La structure spatiale de la communauté locale de CMA présentait quant à elle une corrélation avec le pH et la conductivité électrique du sol. La présence de chaque taxon de CMA présentait une corrélation significative avec le pH, la conductivité électrique et le flux de phosphate flux, et ces relations étaient phylogénétiquement uniformes, au niveau du genre, à l’intérieur des Glomeromycota.