Selon la mission SMAP, le sol s’assèche plus rapidement de son humidité que dans les observations in situ à la suite d’événements pluvieux

Citation

Shellito, P.J., Small, E.E., Colliander, A., Bindlish, R., Cosh, M.H., Berg, A.A., Bosch, D.D., Caldwell, T.G., Goodrich, D.C., McNairn, H., Prueger, J.H., Starks, P.J., van der Velde, R., Walker, J.P. (2016). SMAP soil moisture drying more rapid than observed in situ following rainfall events. Geophysical Research Letters, [online] 43(15), 8068-8075. http://dx.doi.org/10.1002/2016GL069946

Résumé en langage clair

Nous examinons la vitesse de séchage du sol en comparant les observations d’humidité de surface du sol obtenue dans la mission SMAP (Soil Moisture Active Passive) de la NASA à celles obtenues de réseaux de sondes in situ mises à l’échelle en fonction de la surface de détection de la mission SMAP. Les sondes SMAP et les sondes in situ à échelle supérieure enregistrent différentes dynamiques de séchage du sol après les pluies. Nous avons modélisé ce processus en ajustant une courbe exponentielle à 63 événements de séchage : l’échelle médiane de temps de séchage de la mission SMAP est 44 % plus courte et l’ampleur du séchage est de 35 % supérieure aux mesures in situ. Nous avons également calculé les vitesse de séchage entre les observations consécutives de 193 événements. Six jours après la pluie, le sol selon la mission SMAP sèche de son humidité deux fois plus vite que dans les mesures in situ. Le fait de limiter les observations in situ aux durées des observations SMAP ne modifie pas l’échelle de temps, l’ampleur ou la vitesse de séchage. Par conséquent, les différences observées sont probablement attribuables à la profondeur de détection : la sonde SMAP mesure l’humidité de sols moins profonds que les sondes in situ, en particulier après les pluies.

Résumé

©2016. American Geophysical Union. Tous droits réservés. Nous examinons la vitesse de séchage du sol en comparant les observations sur l’humidité de la surface du sol obtenues dans la mission SMAP (Soil Moisture Active Passive) de la NASA à celles obtenues de réseaux de sondes in situ mises à l’échelle en fonction de la surface de détection de la mission SMAP. Les sondes SMAP et les sondes in situ à échelle supérieure enregistrent différentes dynamiques de séchage du sol après les pluies. Nous avons modélisé ce processus en ajustant une courbe exponentielle à 63 événements de séchage : l’échelle médiane de temps de séchage de la mission SMAP est 44 % plus courte et l’ampleur du séchage est de 35 % supérieure aux mesures in situ. Nous avons également calculé les vitesses de séchage entre les observations consécutives de 193 événements. Six jours après la pluie, le sol selon la mission SMAP sèche de son humidité deux fois plus vite que dans les mesures in situ. Le fait de limiter les observations in situ aux durées des observations SMAP ne modifie pas l’échelle de temps, l’ampleur ou la vitesse de séchage. Par conséquent, les différences observées sont probablement attribuables à la profondeur de détection : la sonde SMAP mesure l’humidité de sols moins profonds que les sondes in situ, en particulier après les pluies.

Date de publication

2016-08-16

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