Résistance à Pyrenophora teres f. Teres et P. teres f. maculata chez les génotypes d’orge canadiens

Citation

Akhavan, A., Strelkov, S.E., Kher, S.V., Askarian, H., Tucker, J.R., Legge, W.G., Tekauz, A., Turkington, T.K. (2017). Resistance to Pyrenophora teres f. Teres and P. teres f. maculata in Canadian barley genotypes. Crop Science, [online] 57(1), 151-160. http://dx.doi.org/10.2135/cropsci2016.05.0385

Résumé en langage clair

Nous avons évalué la réaction d’un ensemble de génotypes d’orge précédemment reconnus comme résistants à la rayure réticulée dans l’Ouest canadien. Ceux-ci comprenaient des isolats récemment récoltés dans l’Ouest canadien ainsi que des isolats de référence fréquemment utilisés dans les programmes d’amélioration de la résistance. Les expériences ont été menées en serre, les deuxième et troisième feuilles de chaque plante étant cotées sur une échelle de réaction à la maladie de 1 à 10. La résistance de certains cultivars commerciaux d’orge a été surmontée par certains des isolats de la rayure réticulée. L’identification des isolats virulents sur les cultivars classés comme « résistants » souligne la nécessité d’adopter des approches de gestion intégrée des maladies pour éviter que la résistance à la rayure réticulée ne s’effondre dans l’Ouest canadien.

Résumé

© Crop Science Society of America. Le champignon Pyrenophora teres Drechs. f. teres Smedeg. (Ptt) et Pyrenophora teres Drechs. f. maculata Smedeg. (Ptm) causent la forme réticulée (NFNB) et la forme tachetée (SFNB) de la rayure réticulaire de l’orge (Hordeum vulgare L.). La réaction d’un ensemble de génotypes d’orge précédemment identifiés comme résistants au NFNB et/ou au SFNB dans l’Ouest canadien a été évaluée par rapport à sept isolats de Ptt et de Ptm. Ceux-ci comprenaient des isolats récemment récoltés dans l’Ouest canadien ainsi que des isolats de référence fréquemment utilisés dans les programmes d’amélioration de la résistance. Les expériences ont été menées en serre, les deuxième et troisième feuilles de chaque plante étant cotées sur une échelle de réaction à la maladie de 1 à 10 (Ptt) ou de 1 à 9 (Ptm) une semaine après l’inoculation. La résistance à la NFNB des cultivars « Vivar » et « CDC Helgason » a été surmontée par deux et quatre des isolats de Ptt, respectivement. Le cultivar « AAC Synergy » s'est révélé résistant à tous les isolats de Ptt étudiés, bien que deux d'entre eux aient causé des degrés de gravité de la maladie de 4,6 et 5,0, ce qui laisse supposer une certaine adaptation à la résistance chez ce cultivar. Les lignées généalogiques TR 253, CI 9819 et TR 236 étaient les plus résistantes au Ptt, avec une gravité moyenne de la maladie de près de 3,0. Chez « CDC Meredith », la résistance au SFNB a été surmontée par tous les isolats de Ptm testés, tandis que « Cerveza », « Major » et « AAC Synergy » étaient résistants à tous les isolats. Parmi les lignées généalogiques, la TR 236 était la plus résistante au Ptm, avec une note moyenne de 3,9. L’identification d’isolats virulents sur des cultivars classés comme « résistants » met en évidence le besoin d’approches de gestion intégrée des maladies pour éviter la dégradation de la résistance à la rayure réticulée dans l’Ouest canadien.