Réaction des cultivars de haricot à l'inoculation du pourridié dans l'Ouest canadien.

Citation

Conner, R.L., Hou, A., Balasubramanian, P.M., McLaren, D.L., Henriquez, M.A., Chang, K.F., et McRae, K.B. (2014). « Réaction des cultivars de haricot à l'inoculation du pourridié dans l'Ouest canadien. », Canadian Journal of Plant Science, 94(7), p. 1219-1230. doi : 10.4141/CJPS2013-416

Résumé

Le pourridié est une importante maladie du haricot (Phaseolus vulgaris), attribuable à un ensemble d'agents pathogènes qui attaquent les racines. On dispose de moyens de lutte agricoles et de fongicides pour en atténuer l'impact sur la levée, la croissance des plantes et leur rendement, mais aucune méthode n'est d'une grande efficacité. On estime que la création de cultivars résistants jouerait un rôle important dans un programme de lutte intégrée contre la maladie. Les chercheurs ont effectué une étude sur le terrain de cinq ans pour identifier les sources de résistance éventuelles à la fonte des semis et au pourridié parmi les variétés de haricot couramment cultivées dans l'ouest du Canada. Trente-sept cultivars, représentant tous les types de haricot produits dans la région, ont été testés avec les pathogènes responsables du pourridié Rhizoctonia solani, Fusarium solani, F.redolens et F.acuminatum. Une résistance partielle au pourridié a été décelée chez le cultivar de petit haricot blanc Navigator et les cultivars de haricot noir Black Violet et CDC Jet. La plus forte résistance au pourridié a été observée chez les cultivars de haricot canneberge Etna et Cran 09. La plus faible gravité du pourridié n'est pas toujours associée à une meilleure levée, signe que la résistance à la fonte des semis et au pourridié pourrait être un caractère indépendant. L'inoculation de R.solani a eu les effets les plus désastreux sur la levée, tandis que l'infection par F.solani f. sp. phaseoli a donné lieu à l'indice de gravité le plus élevé pour le pourridié.