Races of Phytophthora sojae in Ontario, Canada, 2010 - 2012.

Citation

Xue, A.G., Marchand, G., Chen, Y., Zhang, S.Z., Cober, E.R., et Tenuta, A.U. (2015). « Races of Phytophthora sojae in Ontario, Canada, 2010 - 2012. », Canadian Journal of Plant Pathology, 37(3), p. 376-383. doi : 10.1080/07060661.2015.1052562

Résumé

Le pourridié phytophthoréen des racines (PPR) du soja, causé par l’agent pathogène de la classe des oomycètes Phytophthora sojae, ravage le soja cultivé à l’échelle de la planète, et est présent au Canada depuis les années 1950. Des gènes de résistance verticale à P. sojae (Rps) ont été déployés par les sélectionneurs de soja afin de mitiger les pertes de rendement, ce qui a engendré des changements au sein des populations de l’agent pathogène, vers des profils de virulence plus complexe et l’émergence de nouvelles races. Dans le cadre de cette étude, un relevé des races et pathovars de P. sojae a été effectué à l’échelle de 203 champs de soja en production commerciale et deux pépinières d’études de cette maladie dans la province de l’Ontario, Canada, et représente le premier relevé de cette envergure dans cette région du Canada depuis la fin des années 1980. Au total, 22 races et un type de réaction intermédiaire (TRI) ont été identifiés parmi 262 isolats provenant de champs de soja en production commerciale. La race 25 s’est avérée prédominante, représentant 43 isolats ou 16% du total de la population de l’agent pathogène. Les races 3, 4, 5, 6, 7, 9, 28 et 45 ont été fréquemment identifiées, chacune représentant 5 à 11% du total. Un total de 16 races et deux TRIs furent identifiés au sein de 96 isolats provenant des deux pépinières d’études de la maladie. La race 3 était la plus abondante, représentant 23% des isolats, alors que les races 5, 6, 7, 8, 9, 14, 25 et 28 représentaient chacune entre 5 et 10% des isolats. De nouvelles races, ainsi que des pathovars plus complexes, ont fait leur apparition depuis le dernier relevé au Canada, ce qui aura des conséquences pour le futur déploiement de gènes Rps ou d’autres formes de résistance au PPR.