Race structure of Pyrenophora triciti-repentis (tan spot of wheat) in Alberta, Canada

Citation

Aboukhaddour, R., Turkington, T.K., et Strelkov, S.E. (2013). « Race structure of Pyrenophora triciti-repentis (tan spot of wheat) in Alberta, Canada. », Canadian Journal of Plant Pathology, 35(2), p. 256-268. doi : 10.1080/07060661.2013.782470

Résumé

La tache helminthosporienne est une grave maladie foliaire du blé causée par Pyrenophora tritici-repentis. Huit races de ce champignon ont été répertoriées en fonction de leur virulence à l’égard d'une série de lignées différentielles de blé. Des études antérieures ont révélé que la plupart des isolats collectés sur les Prairies canadiennes appartiennent aux races 1 et 2 de P. tritici-repentis et portent le gène ToxA. Toutefois, les populations pathogènes de l'Alberta, une des principales provinces productrices de blé, n'ont pas été caractérisées. Dans cette étude, la virulence de 45 isolats de P. tritici-repentis provenant d'Alberta a été évaluée sur 6 génotypes différentiels de blé. La race 1 était la plus courante, représentant 62 % des isolats testés, tandis que la race 2 était la deuxième plus courante (36 % des isolats). De plus, un seul isolat de race 3 a été trouvé (2 % du total), mais aucune autre race n'a été répertoriée. Des analyses par réaction en chaîne de la polymérase et transfert de Southern ont été effectuées avec des amorces et des sondes spécifiques des gènes ToxA et ToxB pour confirmer les races des isolats testés. Le gène ToxA a été identifié dans chaque isolat classifié dans les races 1 ou 2, mais pas dans l'isolat de race 3. Le séquençage du gène ToxA de 16 isolats collectés dans différentes régions de la province a démontré que les séquences étaient identiques. On n'a pas trouvé le gène ToxB dans les isolats classifiés dans les races 1 ou 2, mais on a identifié un gène homologue au gène ToxB dans la race 3. Ces résultats confirment que les populations albertaines de P. tritici-repentis sont conformes au modèle de la toxine, ou à l'image inversée du modèle gène-pour-gène, et servent à valider, pour cet agent pathogène, le système de classification basé sur la race.