Preuve de populations de punaises marbrées établies, en Colombie-Britannique, au Canada

Citation

Abram, P. K., Hueppelsheuser, T., Acheampong, S., Clarke, P., Douglas, H., & Gariepy, T. D. (2018). Evidence of established brown marmorated stink bug populations in British Columbia, Canada. Journal of the Entomological Society of British Columbia, 114, 83-86.

Résumé en langage clair

La punaise marbrée est arrivée en Amérique du Nord, en provenance d’Asie, à la fin des années 1990, et elle est à l’origine d’importantes pertes économiques et des applications accrues d’insecticides pour plusieurs cultures (p. ex. fruits de verger, légumes, plantes ornementales). Dans le présent article, nous rapportons la première preuve de l’établissement de la punaise marbrée à plusieurs endroits en Colombie-Britannique, au Canada. En 2015 et 2016, ce ravageur a été découvert à quatre endroits différents dans les régions côtières et intérieures de la Colombie-Britannique. Des populations de punaises marbrées qui se reproduisent activement ont été trouvées dans deux de ces endroits. L’analyse d’échantillons d’ADN provenant de ces populations de punaises marbrées récemment découvertes révèle qu’il s’agit probablement de populations qui se sont répandues à partir du nord-ouest des États-Unis et non le résultat de nouvelles introductions en provenance d’Asie. Ces résultats montrent qu’il faut mettre en place des stratégies globales de surveillance et de lutte contre ce ravageur nuisible en Colombie-Britannique.

Résumé

Nous faisons état de quatre nouvelles détections du ravageur agricole envahissant Halyomorpha halys (Stål) (Hempitera : Pentatomidae), la punaise marbrée, dans la région des basses terres continentales et celle de la vallée de l’Okanagan en Colombie-Britannique, au Canada, en 2015 et 2016. Ces découvertes comprenaient deux populations reproductrices confirmées, ainsi que des collections d’un propriétaire à la même résidence, deux années consécutives. Des comparaisons préliminaires des haplotypes de l’ADN mitochondrial de ces collections donnent à penser que les populations d’H. halys en Colombie-Britannique sont le résultat des déplacements et de la propagation des populations existantes en Amérique du Nord, probablement à partir du nord-ouest des États-Unis.