Presence of hepatitis E virus in a naturally infected swine herd from nursery to slaughter

Citation

Leblanc, D., Ward, P., Gagné, M.-J., Poitras, E., Müller, P., Trottier, Y.-L., Simard, C., et Houde, A. (2007). « Presence of hepatitis E virus in a naturally infected swine herd from nursery to slaughter. », International Journal of Food Microbiology, 117(2), p. 160-166. doi : 10.1016/j.ijfoodmicro.2007.03.008

Résumé

On a récemment découvert que le virus de l’hépatite E a un potentiel zoonotique et peut se transmettre du porc à l’homme. Les porcs peuvent constituer un réservoir animal du virus; d’ailleurs, on détecte fréquemment le VHE dans les populations porcines partout dans le monde. Dans la présente étude, nous avons recherché la présence du VHE chez 51 sujets élevés sur une ferme reproduisant les conditions industrielles à partir de l’âge de deux semaines jusqu’à l’abattage. Des échantillons ont été prélevés à quatre occasions : à l’âge de 2, 8 et 18 semaines et entre la 22e et la 29e semaine. Nous avons recherché la présence d’IgG anti-VHE dans les échantillons de plasma et d’ARN du VHE dans les échantillons de plasma et de fèces. À l’âge de 2 semaines, l’ARN du VHE a été détecté dans les fèces de 6 sujets (11,8 %), mais non dans leur plasma. À l’âge de 8 semaines, le VHE a été détecté dans les fèces de 27 sujets (52,9 %) et dans le plasma d’un sujet. À l’âge de 18 semaines, le VHE a été détecté dans les fèces de 44 sujets (86,2 %) et dans le plasma de 24 sujets (47,1 %). À l’abattage (22-29 semaines), le VHE était présent dans le plasma de 6 sujets (11,8 %) et dans les fèces de 21 sujets (41,2 %). Nous avons évalué la propagation du virus à l’intérieur de la population en comparant les moyennes (test de t apparié, P < 0,05) des résultats obtenus à l’égard des IgG anti-VHE par ELISA pour les quatre prélèvements de sang. Nous avons observé des différences significatives entre les résultats obtenus pour les populations à 8 et 18 semaines et également entre ceux obtenus pour les populations à 18 et 22 à 29 semaines, ce qui indique la présence d’une réponse immunitaire à l’égard du virus. La comparaison d’une séquence de 304 nucléotides du gène 5’ ORF 2 a indiqué que tous les fragments amplifiés appartenaient au génotype 3a.

Date de publication

2007-06-30