Predation by Pterostichus melanarius (Illiger) (Coleoptera: Carabidae) on immature Rhagoletis mendax Curran (Diptera: Tephritidae) in semi-field and field conditions

Citation

Renkema, J.M., Lynch, D.H., Cutler, C.G., MacKenzie, K.C., et Walde, S.J. (2012). « Predation by Pterostichus melanarius (Illiger) (Coleoptera: Carabidae) on immature Rhagoletis mendax Curran (Diptera: Tephritidae) in semi-field and field conditions. », Biological Control, 60(1), p. 46-53. doi : 10.1016/j.biocontrol.2011.10.004

Résumé

Les pratiques permettant d’accroître l’abondance et la diversité des prédateurs généralistes sont souvent utilisées dans le but d’accroître l’efficacité de la lutte biologique contre les insectes ravageurs. Les carabidés et d’autres prédateurs peuvent s’attaquer aux larves de la mouche de l’airelle, important ravageur du bleuet, lorsque celles-ci s’enfouissent dans le sol pour s’y nymphoser. Nous avons réalisé des expériences en mésocosme et sur le terrain afin de déterminer si le Pterostichus melanarius, carabidé prédateur commun, peut abaisser les effectifs du ravageur dans un paillis de compost ou lorsque l’abondance du prédateur ou des proies de remplacement sont manipulées. Dans des mésocosmes contenant du compost ou du sol et des densités naturelles de proies de remplacement, l’augmentation des effectifs du P. melanarius n’a pas entraîné une réduction significative des effectifs du ravageurs. Une fois les proies de remplacement retirées des mésocosmes, le P. melanarius a réduit les effectifs du ravageur dans une proportion pouvant atteindre 35 %. Dans le cadre d’expériences réalisées sur le terrain, le ravageur était plus abondant dans les parcelles de sol exemptes de carabidés et d’autres prédateurs. L’exclusion des carabidés n’a cependant eu aucun effet dans les parcelles de compost lorsque les effectifs du ravageur et des proies de remplacement étaient élevés. Nos résultats indiquent que le P. melanarius et d’autres prédateurs potentiels peuvent contribuer à réduire les effectifs de la mouche de l’airelle lorsque les proies de remplacement sont peu nombreuses. Toutefois, même s’il a attiré de nombreux prédateurs, la présence du paillis de compost n’a pas contribué à réduire de façon significative les effectifs de la mouche de l’airelle; dans les faits, la forte abondance des proies de remplacement dans le compost a semblé interférer avec la prédation du ravageur par le P. melanarius.

Date de publication

2012-01-01

Profils d'auteurs