Pre-release analysis of the overwintering capacity of a classical biological control agent supporting prediction of establishment

Citation

Jenner, W.H., Kuhlmann, U., Cappuccino, N., et Mason, P.G. (2010). « Pre-release analysis of the overwintering capacity of a classical biological control agent supporting prediction of establishment. », BioControl, 55(3), p. 351-362. doi : 10.1007/s10526-009-9264-3

Résumé

Nous avons étudié l’effet de la température sur le développement et le taux de survie hivernale chez le Diadromus pulchellus Wesmael (Hymenoptera: Ichneumonidae), parasitoïde des chrysalides qu’on envisage d’introduire au Canada à titre d’agent de lutte biologique contre la teigne du poireau (Acrolepiopsis assectella (Zeller)) (Lepidoptera: Acrolepiidae). Le nombre de degrés-jours requis, au-dessus d’une température seuil de 7,3 °C, pour que le D. pulchellus puisse accomplir son cycle complet, depuis l’œuf jusqu’au stade adulte, est estimé à 256,4. Des expériences menées en laboratoire et sur le terrain avec des sujets matures et immatures ont montré que le D. pulchellus survit à l’hiver principalement, peut-être même exclusivement, sous la forme adulte. En Europe centrale, seuls des adultes pouvaient survivre à l’hiver dans les conditions extérieures naturelles. Les larves se développant à l’intérieur de chrysalides pouvaient résister un court temps à des températures de 5 °C, voire 10 °C, mais des températures beaucoup plus élevées maintenues durant plusieurs semaines leurs étaient fatales. Chez les adultes, les femelles résistaient mieux au froid que les mâles. Le TL₅₀ à 12 °C, pris comme température hivernale en l’absence de couverture neigeuse, était de 4 à 5 jours pour les mâles et de 6 à 7 jours pour les femelles. Le TL₅₀ à 4 °C, pris comme température hivernale sous une couverture neigeuse, était de 1 à 2 semaines pour les mâles et de 2 à 3 semaines pour les femelles, avec une durée maximale de survie de huit semaines. On peut penser que le taux de survie hivernale serait plus élevé en milieu naturel, où le parasitoïde pourrait choisir des sites où les conditions sont optimales pour sa survie et pourrait se nourrir lorsque les températures s’élèvent suffisamment pour lui permettre d’entrer en activité. Ces résultats donnent à croire que le D. pulchellus pourrait survivre à l’hiver dans les régions de l’Ontario et du Québec où on envisage de le lâcher.

Date de publication

2010-06-01

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