Potato response to nitrogen sources and rates in an irrigated sandy soil

Citation

Cambouris, A.N., St. Luce, M., Zebarth, B.J., Ziadi, N., Grant, C.A., et Perron, I. (2016). « Potato response to nitrogen sources and rates in an irrigated sandy soil. », Agronomy Journal, 108(1), p. 391-401. doi : 10.2134/agronj2015.0351

Résumé

Les stratégies de gestion visant à réduire les pertes de N dans l’environnement tout en maintenant le rendement des cultures de pomme de terre (Solanum tuberosum L.) sont axées sur la sélection d’une source de N et d’un taux d’application appropriés. Nous avons mené une expérience au champ dans un sol sablonneux irrigué au Québec (Canada) sur une période de cinq ans (2008-2012) afin d’examiner les effets de la source d’engrais azoté et du taux d’application sur le rendement total, le rendement en tubercules commercialisables, l’accumulation totale de N dans la plante (fanes + tubercules), la densité des tubercules, les tubercules de rejet (tubercules non commercialisables) et la récupération apparente de l’engrais azoté. Les traitements comprenaient, outre l’établissement d’une parcelle témoin non fertilisée, l’application de trois sources de N [nitrate d’ammonium (NA), sulfate d’ammonium (SA) et urée enrobée de polymère (UEP)] à raison de quatre taux (60, 120, 200 et 280 kg N ha–1). L’UEP a été appliquée à 100 % au moment de la plantation, alors que le NA et le SA ont été appliqués selon une proportion de 40 % à la plantation et de 60 % au moment du buttage. Le rendement total et le rendement en tubercules commercialisables ont augmenté avec le taux de N jusqu’à 200 kg N ha–1, et ce, de façon similaire pour toutes les sources de N. En moyenne, l’accumulation totale de N dans la plante et la récupération apparente de l’engrais azoté étaient plus élevées pour le NA et l’UEP que pour le SA. Toutefois, en 2008, alors que le risque de perte de N était accru en raison de l’abondance des précipitations, l’accumulation totale de N dans la plante et la récupération apparente de l’engrais azoté ont été plus élevées pour l’UEP que pour le NA et le SA. Le taux d’application de N a eu une incidence sur la densité des tubercules et le nombre de tubercules de rejet, mais les effets variaient en fonction du sol et des conditions climatiques. Ces résultats donnent à croire que par temps humide en conditions irriguées, une application unique d’UEP dans les cultures de pomme de terre peut minimiser le risque de perte de N sans réduire le rendement en tubercules et la qualité de ceux-ci.