Possible aversion learning in the Pacific Coast wireworm

Citation

van Herk, W.G., Vernon, R.S., Harding, C., Roitberg, B.D., et Gries, G. (2010). « Possible aversion learning in the Pacific Coast wireworm. », Physiological Entomology, 35(1), p. 19-28. doi : 10.1111/j.1365-3032.2009.00705.x

Résumé

Les auteurs ont évalué l’incidence des effets du dioxyde de carbone et de l’induction de la morbidité sur l’apprentissage des aversions chez des larves du taupin du Pacifique (Limonius canus LeConte) (Coleoptera: Elateridae). Lors de bioessais dans le sol, les larves préconditionnées par une à quatre expositions à l’odeur des insecticides Tefluthrin 20SC et Dividend XLRTA [Syngenta Crop Protection (Canada), Inc., Canada] durant l’induction d’une morbidité temporaire sont subséquemment demeurées en contact avec des grains de blés traités à la tefluthrine aussi longtemps que les larves témoins non préconditionnées, mais elles ont eu une réaction de répulsion quatre à cinq fois plus souvent que ces dernières après avoir été mises en contact avec des grains de blés traités à l’insecticide Dividend. Ces résultats donnent à croire que les larves de taupin sont capables d’associer une nouvelle odeur (dans le cas présent, celle de l’insecticide Dividend) à la morbidité mais doivent demeurer subséquemment en contact avec les grains traités pendant une période minimale de 10 à 15 minutes avant d’afficher une réaction de répulsion. Les larves de taupin préconditionnées par exposition à l’odeur de la menthe poivrée durant l’induction de la morbidité ne sont pas repoussées subséquemment par l’odeur de la menthe poivrée lors d’essais en présence de sol, soit parce qu’elles sont incapables d’apprentissage des aversions, soit parce que la présence d’une source de CO₂ et/ou d’une plante hôte appropriée a préséance sur le signal négatif, en l’occurrence l’odeur de la menthe poivrée. Dans le cadre d’essais effectués sans sol, ni plante hôte ni production de CO₂, les larves de taupin ont affiché une légère réaction de répulsion à l’égard des gouttelettes d’huile de menthe poivrée à 1 %, mais aucune réaction négative à l’égard de gouttelettes à 0,1 %. L’exposition préalable à l’odeur de la menthe poivrée ou le contact avec un morceau de papier filtre traité à l’huile de menthe poivrée durant une induction de morbidité n’a pas amplifié la réaction de répulsion des larves à l’égard des gouttelettes d’huile de menthe poivrée à 1,0 %. La réaction de répulsion à l’égard des gouttelettes d’huile de menthe poivrée à 1,0 % est presque éliminée après cinq inductions de la morbidité en l’absence d’odeur de la menthe poivrée, mais elle est restaurée lorsque les larves sont préconditionnées en présence de l’odeur de la menthe poivrée. Ces résultats semblent indiquer que la sensibilité des larves à l’égard des composés répulsifs diminue après plusieurs inductions de la morbidité, mais ils ne permettent pas de conclure que les larves sont capables d’apprentissage associatif.

Date de publication

2010-03-01

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