Phylogenetic analysis of the druid flies (Diptera: Schizophora: Clusiidae) based on morphological and molecular data

Citation

Lonsdale, O., Marshall, S.A., Fu, J., et Wiegmann, B.M. (2010). « Phylogenetic analysis of the druid flies (Diptera: Schizophora: Clusiidae) based on morphological and molecular data. », Insect Systematics & Evolution, 41(3), p. 231-274. doi : 10.1163/187631210X500628

Résumé

La phylogénie des Clusiidae (Diptera: Schizophora) est analysée à l’aide d’ensembles de données morphologiques et moléculaires, et la famille est redéfinie sur la base des caractères morphologiques considérés. La biologie et la répartition des Clusiidae est également examinée, une clé d’identification de tous les genres du monde est proposée, le statut du genre Craspedochaeta Czerny est réévalué et le type de Heterochroa pictipennis Wulp fait l’objet d’une analyse. Les ensembles de données moléculaires utilisés englobent les séquences génomiques des gènes mitochondriaux des sous-unités 1 et 2 de la cytochrome oxydase (COI et COII), de la grande sous-unité ribosomique nucléaire 28S et du domaine CPS (carbomoyl-phosphate synthétase) du gène nucléaire CAD codant des protéines (« rudimentaire »). Les gènes ont été analysés individuellement ou conjointement ou en combinaison avec un ensemble de données morphologiques. Bien que les ensembles de données moléculaires individuels aient souvent produit des signaux phylogénétiques contradictoires, les topologies des cladogrammes établis à partir des ensembles de données analysés individuellement ou conjointement étaient en grande partie semblables. La plupart des relations au niveau générique et plusieurs divergences de base demeurent inexpliquées, mais l’inclusion du genre Apiochaeta dans les Sobarocephalinae plutôt que dans les Clusiinae est très fortement et systématiquement étayée. Ces deux sous-familles sont redéfinies à l’aide d’un arbre morphologique ajusté - maintenant le genre Apiochaeta dans la sous-famille des Sobarocephalinae - à peine plus long (8,4 %, ou sept étapes) que l’arbre le plus parcimonieux. Nos résultats démontrent l’utilité de recourir à plusieurs ensembles de données indépendants à des fins de reconstruction phylogénétique pour vérifier et améliorer les classifications existantes.

Date de publication

2010-09-02

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