Phosphorus fertilization effect on timothy root growth, and associated arbuscular mycorrhizal development

Citation

Shi, Y., Ziadi, N., Hamel, C., Lajeunesse, J., et Lafond, J. (2016). « Phosphorus fertilization effect on timothy root growth, and associated arbuscular mycorrhizal development. », Agronomy Journal, 108(2), p. 930-938. doi : 10.2134/agronj2015.0459

Résumé

L’architecture des racines et les associations mycorhiziennes sont des caractéristiques qui déterminent le prélèvement du P du sol par les végétaux. Cependant, on connaît peu les effets de la fertilisation en P minéral sur ces importantes caractéristiques des végétaux dans les systèmes de production herbagère. Nous avons évalué les effets de l’apport de P à raison de 0, 20 ou 40 kg P ha−1, appliqué au printemps chaque année depuis 2010, sur les attributs des racines, leur colonisation par des champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA), la croissance des plantes et la concentration en P des plantes dans des peuplements de fléole des prés (Phleum pratense L.) ensemencés en 2009 dans un loam argileux de type Labarre à Normandin, au Québec (Canada). Des carottes de sol (hauteur de 7,5 cm et diamètre intérieur de 8 cm) ont été prélevées pour l’échantillonnage des racines en juin 2013, après la première récolte, et en août 2014, après la deuxième récolte. Les résultats obtenus pour la première récolte ont montré que l’application de P faisait augmenter le rendement en matière sèche (MS) et le prélèvement de P par les pousses, ce qui n’a pas été le cas pour la deuxième récolte. La concentration de P dans les pousses augmentait avec l’accroissement de la quantité de P appliquée, particulièrement pour l’échantillonnage effectué en août 2014. La fertilisation phosphorée n’a pas eu d’incidence notable sur les attributs architecturaux des racines, la colonisation par des hyphes ou des arbuscules ou la colonisation totale des racines par des CMA lors des deux périodes d’échantillonnage. Cependant, en août 2014, la densité des vésicules de CMA dans les racines était notablement plus élevée pour le traitement à 40 kg P ha−1 que pour le traitement sans apport de P. Nous concluons que la croissance des pousses et des racines de fléole variait selon la période d’échantillonnage, mais que l’apport de P a eu peu d’effet sur les caractéristiques architecturales des racines et sur la colonisation par des CMA des racines de fléole des prés dans l’est du Canada.