Phenotypic and genotypic differentiation of vaccinium vitis-idaea between coastal barrens and forests in Nova Scotia, Canada

Citation

Balsdon, J.L., Smith, T.W., et Lundholm, J.T. (2011). « Phenotypic and genotypic differentiation of Vaccinium vitis-idaea (L.) between coastal barrens and forests in Nova Scotia, Canada. », Botany, 89(3), p. 147-155. doi : 10.1139/B11-003

Résumé

Les forêts et les espaces arides côtiers constituent des milieux très différents, ce qui rend surprenant le fait que certaines espèces de plantes arrivent à pousser dans ces deux habitats. Le Vaccinium vitis-ida est commun dans ces deux habitats; les auteurs en ont étudié les différences phénotypiques et génotypiques qui pourraient correspondre à ces deux milieux différents. Parmi les caractères phénotypiques mesurés, l’épaisseur des feuilles représente la plus grande différence entre les habitats. Les auteurs ont utilisé les AFLP pour évaluer la diversité génétique de 85 plants de V. vitis-idae répartis entre les deux habitats. La diversité génotypique globale (D = 0,99) et l’égalité (E = 0,77) s’avèrent plus importantes que dans d’autres études sur le V. vitis-idae et sont vraisemblablement influencées par les méthodes d’échantillonnage. Bien que l’on se soit attendu à ce que le milieu hostile des espaces arides côtiers favorise la reproduction clonale, les auteurs n’ont observé aucune preuve de clones extensifs dans ni l’un ni l’autre habitat. Un AMOVA révèle que la majeure partie de la variation génétique (87,8%) se retrouve dans les populations, et que le V.vitis-idae n’est pas génétiquement distincte entre les sites arides et forestiers côtiers. Ces constatations sont congrues avec l’hypothèse que les habitats côtiers arides et forestiers le long des côtes de la Nouvelle-E’cosse représentent les extrêmes d’un continuum successionnel, plutôt que de communautés végétales distinctes.

Date de publication

2011-03-01

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