Pesticide application and detection in variable agricultural intensity watersheds and their river systems in the maritime region of Canada

Citation

Xing, Z.S., Chow, T.L., Cook, A., Benoy, G.A., Rees, H.W., Ernst, W.R., Meng, F., Li, S., Zha, T., Murphy, C., Batchelor, S., et Hewitt, L.M. (2012). « Pesticide Application and Detection in Variable Agricultural Intensity Watersheds and Their River Systems in the Maritime Region of Canada. », Archives of Environmental Contamination and Toxicology, 63(4), p. 471-483. doi : 10.1007/s00244-012-9789-9

Résumé

Depuis quelques dizaines d’années, l’application de pesticides dans les régions de production agricole soulève des préoccupations sur le plan de l’environnement. De 2003 à 2007, dans les provinces Maritimes, au Canada, nous avons examiné des bassins versants de différentes grandeurs qui drainent des zones où une agriculture intensive est pratiquée, en vue de déterminer quels sont les principaux pesticides utilisés et de mieux comprendre les risques qui pèsent sur les écosystèmes aquatiques. Selon les résultats d’un questionnaire rempli par les producteurs d’un bassin faisant l’objet d’une culture intensive de pomme de terre, 43 pesticides y sont appliqués. Nous avons détecté 18 de ces pesticides dans l’eau. Dans l’ensemble de la région des Maritimes, la fréquence de détection des pesticides allait de 0,0 à 22 % au cours de la période d’étude. Chacune des années de l’étude, le chlorothalonil, le linuron, le métalaxyl et la métribuzine ont été détectés dans 17 à 22 % des échantillons recueillis au cours des épisodes de pluie. Certaines années, d’autres pesticides, notamment l’azinphos-méthyl, l’atrazine, la cyperméthrine, la perméthrine, le fonofos et le β-endosulfan, ont été détectés dans ≤ 17 % des échantillons. Dans les zones où des légumineuses étaient cultivées, après les épisodes de pluie, nous avons observé que la concentration de plusieurs pesticides était supérieure à celles indiquées dans les recommandations pour la qualité de l’eau visant la protection de la vie aquatique du Conseil canadien des ministres de l’Environnement (CCME); les pesticides ayant été le plus souvent détectés en concentrations supérieures aux recommandations du CCME étaient le chlorothalonil (12,9 %), le β-endosulfan (6,0 %) et le linuron (3,4 %). Selon certaines indications, les mesures correctives peuvent offrir une certaine protection aux milieux aquatiques; toutefois, vu les lacunes spatiales et temporelles dans les données, il a été impossible de faire une évaluation complète de ces mesures. Nous recommandons donc qu’un programme de surveillance à long terme soit mis en œuvre dans de multiples bassins versants de cette région du Canada.

Date de publication

2012-11-01

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