Persistence of antibiotic resistance and plasmid-associated genes in soil following application of sewage sludge and abundance on vegetables at harvest

Citation

Rahube, T.O., Marti, R., Scott, A., Tien, Y.C., Murray, R.L., Sabourin, L., Duenk, P.W., Lapen, D.R., et Topp, E. (2016). « Persistence of Antibiotic Resistance and Plasmid-Associated Genes in Soil Following Application of Sewage Sludge and Abundance on Vegetables at Harvest. », Canadian Journal of Microbiology, 62(7), p. 600-607. doi : 10.1139/cjm-2016-0034

Résumé

Les boues d’épuration provenant d’usines de traitement d’eaux usées contiennent des résidus d’antibiotiques et sont riches en gènes de résistance aux antibiotiques, sélectionnés et enrichis dans le tube digestif des humains prenant des antibiotiques. L’usage de boues d’épuration à titre d’engrais agricole représente une éventuelle voie d’exposition à des gènes d’antibiorésistance qui pourraient toucher les humains par la consommation de végétaux contaminés. On a prélevé des échantillons de sol et de légumes issus de parcelles de référence et de parcelles amendées avec des boues d’épuration d’un champ expérimental de London (Ontario) et on a mesuré par qPCR la quantité de plusieurs cibles géniques associées à l’antibiorésistance (catA1, catB3, ereA, ereB, erm(B), str(A), str(B), qnrD, sul1 et mphA) de même que des éléments génétiques mobiles (int1, mobA, IncW repA, IncP1 groupes -α, -β, -δ, -γ, -ε) et l’ARNr 16S bactérien (rrnS). Les données de qPCR révèlent une hausse de l’abondance de cibles géniques dans les échantillons de sols et de légumes, ce qui indique que les cultures seraient davantage exposées à des gènes d’antibiorésistance véhiculés par les boues d’épuration après un épandage dans les champs. On conseille donc de prévoir un temps d’attente raisonnable avant de récolter les légumes pour la consommation humaine.