Organic mulches in highbush blueberries alter beetle (Coleoptera) community composition and improve functional group abundance and diversity
Citation
Renkema, J.M., Cutler, G.C., Lynch, D.H., MacKenzie, K.C., et Walde, S.J. (2015). « Organic mulches in highbush blueberries alter beetle (Coleoptera) community composition and improve functional group abundance and diversity. », Agricultural and Forest Entomology, p. 1-9. doi : 10.1111/afe.12144
Résumé
1. Les pratiques horticoles peuvent avoir des impacts sur les invertébrés qui vivent dans les agroécosystèmes, et en particulier sur les ennemis naturels. Le regroupement de ces organismes sur la base des fonctions qu’ils exercent ou de caractères morphologiques en plus de leur position taxinomique permet de mieux comprendre ces impacts.
2. Nous avons comparé les effets de divers types de paillis (compost, aiguilles de pin, absence de paillis) et de la présence ou de l’absence de désherbage sur les communautés de coléoptères (Coleoptera) dans des plantations de bleuet en corymbe en nous fondant principalement sur les captures enregistrées en début de saison (jugées représentatives de l’habitat d’hibernation).
3. La diversité des coléoptères était similaire dans toutes les parcelles, bien que le regroupement des espèces sur la base des fonctions qu’elles exercent ait fait ressortir des différences associées au type de paillage utilisé mais non au désherbage. Les abondances maximales ont été observées dans les parcelles paillées dans le cas des Carabidae prédateurs et granivores, dans les parcelles comportant un paillis d’aiguilles de pin dans le cas des mycétophages et dans les parcelles ayant reçu un paillis de compost dans le cas des saprophages. Chez les Staphylinidae, les plus fortes valeurs de diversité ont été enregistrées dans les parcelles ayant reçu un paillis de compost dans le cas des espèces prédatrices, et dans les parcelles non paillées dans celui des espèces granivores.
4. La biomasse des Carabidae était plus élevée dans les parcelles non paillées que dans les parcelles ayant reçu un paillis de compost, en partie en raison de la taille plus forte de ces coléoptères.
5. Les communautés de coléoptères dans les parcelles non paillées et dans celles ayant reçu un paillis d’aiguilles de pin ressemblaient le plus à celles des parcelles ayant reçu un paillis de compost.
6. Même si l’utilité du paillage à des fins antiparasitaires demeure à évaluer en fonction d’autres objectifs de production, l’utilisation d’une combinaison de parcelles paillées et non paillées devrait se révéler avantageuse pour tous les taxons prédateurs.