Nitrogen and phosphorus application to processing tomatoes grown with drip fertigation.

Citation

Zhang, T.Q., Tan, C.S., Liu, K., et Warner, J.T. (2009). « Nitrogen and phosphorus application to processing tomatoes grown with drip fertigation. », Acta Horticulturae (ISHS), 823, p. 109-114.

Résumé

Un apport suffisant d’eau et d’éléments nutritifs est vital dans la production de tomates de transformation. Cependant, une utilisation excessive d’engrais azoté (N) ou phosphaté (P) peut réduire la marge de profit des producteurs et causer des dommages à l’environnement. La présente étude, qui s’est échelonnée sur trois ans, a été réalisée afin d’évaluer les conséquences agronomiques et écologiques de la fertilisation en N et en P sur les cultures de tomates de transformation (Lycopersicon esculentum Mill.) sous irrigation au goutte-à-goutte dans le sud-ouest de l’Ontario, au Canada. La fertilisation en N a eu une incidence significative sur les rendements totaux en fruits, lesquels n’ont toutefois pas été modifiés par la fertilisation en P. Les doses de N requises pour obtenir les rendements maximaux ont été estimées à 254, 302 et 322 kg/ha respectivement pour les années 2003, 2004 et 2005. Les apports d’engrais azoté supérieurs aux doses requises pour obtenir les rendements maximaux ont causé une augmentation significative du NO₃-N demeurant dans le sol après la récolte, ce qui peut causer une augmentation des pertes par lessivage en dehors de la saison de végétation. Le prélèvement total de N était en moyenne de 265 kg/ha, tandis que le prélèvement total de P était en moyenne de 44 kg/ha. Nos résultats montrent qu’avec l’augmentation du rendement fruitier obtenu par la fertigation en N, la dose d’engrais azoté doit être augmentée pour soutenir la croissance optimale dans des conditions particulières de culture.

Date de publication

2009-12-31

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