Nature des composés phénoliques et volatils chez la fraise et conséquences d’un traitement à l’hexanal avant la cueillette sur leur profil.

Citation

Misran, A., Padmanabhan, P., Sullivan, J.A., Khanizadeh, S., et Gopinadhan, G. (2015). « Nature des composés phénoliques et volatils chez la fraise et conséquences d’un traitement à l’hexanal avant la cueillette sur leur profil. », Canadian Journal of Plant Science, 95(1), p. 115-126. doi : 10.4141/CJPS-2014-245

Résumé

Les auteurs ont évalué les changements biochimiques subis par les composés qui déterminent la qualité de la fraise traitée avant la cueillette par pulvérisation de produits renfermant de l’hexanal, substance qui prolonge la durée de conservation du fruit et en rehausse la qualité. À cette fin, ils ont caractérisé les composés phénoliques et volatils des fruits de quatre cultivars (Mira, Jewel, Kent et St. Pierre) cultivés dans le sud de l’Ontario par CHLP-SM et micro-extraction en phase solide. Le profil qualitatif et quantitatif des composés phénoliques fluctue d’une variété à l’autre. Les anthocyanines sont les composés les plus fréquents dans tous les cultivars. Le profil des composés volatils de l’homogénat de fraise diffère selon le cultivar. Une modification de la composition des composés phénoliques et volatils a été observée chez les fruits de Mira et de Jewel après pulvérisation hebdomadaire d’une formule contenant de l’hexanal. Chez Jewel, la pulvérisation d’hexanal avant la cueillette altère le profil des composés polyphénoliques, mais les changements sont minimes chez Mira. Fait intéressant, on observe très peu de différences dans le profil des esters chez les fruits traités et non traités de Mira. En général, la pulvérisation d’hexanal réduit l’abondance de plusieurs composés volatils, dont les esters, les cétones, et les lactones chez les fruits de Jewel, comparativement au témoin non traité. Les résultats de l’étude laissent supposer que l’application d’une formule renfermant de l’hexanal avant la cueillette peut entraîner des changements spécifiques au cultivar au niveau de la qualité, ce qui pourrait signifier l’acheminement des métabolites de diverses manières et un retard dans le mûrissement des fruits.

Date de publication

2015-01-01